(leconomie.info) – C’était la substance des échanges de 48 heures sur le partage d’expériences et de prise de décisions sur l’aviation civile dans la sous-région, les 18 et 19 janvier 2023, à Douala.
Le secteur aérien constitue un levier pouvant Booster les économies des pays de la sous-région Afrique Centrale à plus de 10 % par an. En Afrique Centrale, beaucoup reste faire pour que les Etats tirent profit du secteur. Le potentiel ne manque pourtant pas. Pour y parvenir, il y a nécessité de nouer des partenariats aériens, dans le but de favoriser la création d’infrastructures aéroportuaires, tout cela contribuera à Booster l’économie, à en croire Mme Thomas, présidente de la CITAC.
Deux jours de de travail qui ont permis d’ouvrir des réflexions sur les causes des difficultés que connait le sous-secteur en Afrique Centrale, en vue de d’envisager des solutions au rang desquelles, la nécessité d’une synergie et d’un partenariat de compagnies aériennes. Rendre profitable ce secteur s’avère être un atout majeur pour l’essor économique du continent africain à l’horizon 2034. Concrètement, les infrastructures aériennes devraient être plus attrayantes. Et les différents gouvernements doivent accorder une attention particulière à ce secteur d’activité prolifique.
Le respect strict des normes de sécurité et de standards se veut important. L’Afrique éprouve un réel besoin d’ouvrir ses portes aériennes au monde extérieur, s’est exprimé Émile Bekolo, PDG de la CITAC. Cependant ce secteur fait face à quelques difficultés telles que : Moins de 35% de vols sont effectués en zone Cemac, au cours d’une année.
D’autre part, les redevances aéroportuaires en Afrique sont égales à 20%, plus cher qu’en Europe, le non-respect des standards et sécurité internationale par les pays Africains, l’augmentation récente de la taxe aérienne et la faible connectivité des voies aériennes, figurent parmi les difficultés.
Face à tout cela, les professionnels du secteur aérien, les législateurs, les opérateurs économiques et financiers du secteur public et privés sont résolus à changer la donne. Les travaux ont donné lieu à la signature des partenariats à travers des rencontres B to B. Les dés sont ainsi lancés pour les porteurs de projets, décideurs et opérateurs économiques qui devraient pouvoir explorer cette autre niche d’opportunité