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Coopération : Le Gecam présente les difficultés du secteur privé à la Banque mondiale

(Leconomie.info) Célestin Tawamba a reçu le 22 août 2024, Abdoul Salam, administrateur de cette institution financière internationale pour l'Afrique, Groupe II.

Le Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam), milite pour une implication accrue de la Banque mondiale dans le développement du secteur privé au Cameroun. Dans le cadre de sa tournée d’évaluation de l’état de la coopération entre le Cameroun et cette institution financière internationale, Abdoul Salam a été reçu en audience par le président du Gecam, Célestin Tawamba.  Il a été question pour l’administrateur du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique, Groupe II, de recenser les actions qui devraient permettre à la Banque de mieux interagir avec le secteur privé.

Dans un point de presse intervenu au lendemain de cet échange, Abdoul Salam est revenu sur le contenu de leurs discussions. « Nous avons eu une excellente discussion avec le Gecam. Des échanges qui nous amènent à nous dire que nous avons un bon alignement sur comment est-ce qu’on doit plus et mieux travailler pour soutenir le secteur privé ici au Cameroun. Avec le Gecam, les discussions ont porté aussi sur comment libérer le potentiel du secteur privé. Nous sommes également revenus sur la fiscalité, notamment la méthodologie, et comment on l’adresse efficacement pour soutenir le secteur formel. Le financement. Comment est-ce qu’on mobilise les financements, la capacité d’accès au financement et la qualité de ces financements », a détaillé Administrateur du Groupe de la Banque mondiale pour le Groupe Afrique II.  

Dans un environnement des affaires incertain, jonché par l’absence de financements pouvant permettre aux entreprises de se développer, Célestin Tawamba et son ôte ont abordé la politique fiscale qui reste fortement décourageante pour la majeure partie des entreprises, particulièrement les PME, le déficit et la dégradation poussée des infrastructures routières, en l’occurrence les routes reliant les principaux pôles économiques du pays ; la question énergétique avec le retard dans la mise à niveau du réseau de transport et de distribution de l’électricité ; l’accès au financement, particulièrement pour les PME, et enfin, le dialogue public-privé qui reste à reconstruire pour le rendre plus efficace et apte à apporter des solutions aux problématiques identifiées.

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