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Infrastructures : Le gouvernement veut réduire la facture des travaux routiers

(Leconomie.info) - Pour y parvenir, il mise sur l’érection sur le territoire, d’une usine de production du bitume

Pour passer de 205 millions de FCFA à la moyenne africaine de 100 millions FCFA le kilomètre de route bitumé, le gouvernement pense à construire une usine de production de bitume. Dans ce sens, ce dernier a décidé de consulter les entreprises de BTP, les écoles de formation ainsi que les bureaux d’études techniques avant de lancer les travaux de construction de cette infrastructure.

Selon le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, cette usine contribuera à baisser le coût des travaux routiers, « le bitume étant un composant essentiel » dans les travaux de construction des routes.

En effet, la facture des travaux routiers a toujours été jugée dispendieuse au Cameroun. Selon le Conseil national de la route (Conaroute), un kilomètre de route bitumé est facturé à 205 millions FCFA au Cameroun alors que la moyenne africaine est de 100 millions FCFA.

L’ambition de réduire le coût des travaux routiers est de ce point de vue présentée comme un impératif censé permettre au Cameroun de réduire le gap entre les besoins financiers et les ressources disponibles en matière de construction, de réhabilitation et d’entretien des routes.

Toutefois, il faut relever ce n’est pas la première fois que le Cameroun pense à mettre en place une politique permettant de maitriser les couts de construction des infrastructure routières. C’était déjà le cas en 2013 quand le gouvernement projetait de construire des centrales de concassage pour obtenir les granulats à bon prix. Un projet qui n’a jamais vu le jour.

En 2019, dans le cadre du Programme C2D Urbain piloté par le ministère camerounais de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) et la coopération française, le gouvernement à titre expérimental, avait revêtit au béton compacté au rouleau (BCR), certains axes routiers. Ce procédé d’asphaltage expliquait le Mindhu, permet de donner à la route une durée minimale de 30 ans, contre 15 ans pour les routes jusqu’ici construites à base du « béton bitumineux », cette dernière durée étant par ailleurs conditionnée par un entretien tous les 3 à 5 ans. Depuis lors, l’on en parle plus.

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