Un financement du Fonds africain de développement en appui à la Commission de l’Union Africaine
Selon la banque africaine de développement (BAD), l’approbation de la subvention, par le biais du guichet régional des biens publics du Fonds est intervenue quelques jours avant la 35e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine, qui s’est clôturée le 6 février dernier, dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba. Ainsi, la Commission bénéficiera prochainement d’une subvention de 11,48 millions de dollars du Fonds africain de développement, pour renforcer sa gouvernance et lui apporter un appui institutionnel.
Concrètement, la subvention contribuera au renforcement des capacités institutionnelles du projet de l’Union africaine, un programme conçu pour améliorer la capacité de la CUA à piloter l’Agenda 2063. Ce dernier étant la vision de l’Union africaine pour « une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens ».Toutefois, celui-ci comprend des programmes visant à stimuler la croissance économique et le développement de l’Afrique et à conduire à la transformation rapide du continent.
En 2017, la CUA a lancé un processus de réforme institutionnelle complet pour rendre l’institution plus agile, efficace et financièrement autonome. Le projet poursuivra ces réformes en modernisant ses systèmes, ainsi qu’en améliorant les capacités de planification, de coordination et de prestation de services.
Une partie des fonds serait allouée aux « pratiques de réduction des risques de catastrophe de la Commission de l’UA et aux mécanismes d’adaptation au changement climatique, tandis que le soutien aux femmes comprendra l’élaboration des lignes directrices et du tableau de bord de la Commission en matière d’intégration du genre et de la jeunesse et des activités connexes en plus du soutien au cadre institutionnel de l’UA ». Quant à la BAD, c’est un partenaire de poids et de longue date du programme de développement de l’Union africaine, soutenant de nombreux programmes tels que celui pour le développement des infrastructures en Afrique.
Julie Bilo’o Lindjeck
