Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, ministre des Transports, a profité de la 41e session assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), à Montréal, pour rencontrer les officiels de l’aviation civile qataris.
Le projet est entamé depuis 2019. Pour la partie Qatarie, il faut passer à l’action. L’idée est revenue sur la table lors de la 41e session de l’Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), à laquelle a pris part Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, ministre des Transports. Avec les autres responsables du secteur aérien camerounais, il a rencontré les officiels de l’aviation civile du Qatar, le 28 septembre 2022, à Montréal. Le Mint a ainsi remis au goût du jour le projet de signature d’accord aérien entamé entre le Cameroun et le Qatar en 2019. Avant de solliciter la desserte du Qatar par la compagnie nationale Camair Co, lors de la prochaine coupe du monde ainsi que la formation et le renforcement des capacités des personnels du secteur des transports.
En réponse, Mohamed Faleh Alhajri, Président de l’autorité de l’aviation civile du Qatar a émis le vœu que l’accord aérien entre le Cameroun et le Qatar soit signé d’ici le premier trimestre 2023 à DOHA. Par ailleurs, Il a présenté les opportunités de bourses d’études qu’offre le Qatar aux Etats via la Cafac (Commission africaine de l’aviation civile).
Porte-voix du pays à cette assemblée, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, s’est exprimé au nom du Cameroun. Après avoir présenté les difficultés de l’industrie de l’aviation depuis la venue de la Covid-19, il a dévoilé les perspectives. Ainsi, dit-il «le Cameroun ambitionne de disposer d’un transport aérien moderne, compétitif et durable, au service du développement économique et social du pays. Cela se traduit par l’inscription du développement de l’aviation civile parmi les stratégies pour la croissance, notamment à travers la modernisation de ses infrastructures et les investissements dans les domaines de la sécurité, de la sûreté, de la facilitation et de l’environnement ».
Pendant les assises, le Conseil a déploré la baisse drastique du trafic aérien observée ces deux dernières années, ainsi que les nombreuses difficultés occasionnées par la crise sanitaire. Il a par ailleurs invité l’OACI à continuer de jouer son rôle et les différents Etats membres à accroître les efforts pour limiter le niveau d’incidents et rassurer davantage les usagers du secteur aérien. Un accent particulier devrait toutefois être mis dans le domaine de l’environnement avec pour ambition, « zéro émission de CO2 » à l’horizon 2050 et aussi, tendre vers « l’expérience passager numérisé ».