Développement des infrastructures : Les partenaires privilégiés des pays africains en 2022
(Leconomie.info) – Selon le rapport « Delivering the Belt and Road : Decoding the supply of and demand for Chinese overseas development projects » 46% des leaders africains ont désigné la Chine comme étant le partenaire préféré dans le domaine de développement des infrastructures sur une liste comprenant les six principaux partenaires économiques du continent.
Pour atteindre les objectifs de développement inscrits dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine, renforcer les chaînes de valeur régionales et locales, et créer davantage d’emplois pour les populations urbaines et rurales, les gouvernements des pays africains mettent en œuvre des projets d’envergure dans le domaine des infrastructures.
Cet élan s’accompagne des choix des partenaires stratégiques capables de répondre aux exigences et aux attentes des Etats. Suivant le classement des partenaires préférés dans le domaine du développement des infrastructures en Afrique, la Chine arrive en tête avec un taux de pourcentage de 46 % devant la France qui arrive en deuxième position avec 16% d’avis favorables, l’Afrique du Sud 12%, les Etats-Unis 9%, la Russie 7% et le Royaume-Uni 4%.
Toutefois, les 32% des sondés désignent les Etats-Unis comme étant le partenaire préféré dans le domaine de la gouvernance et de l’Etat de droit, devant le Royaume-Uni 25%, la France 16%, l’Afrique du Sud 9%, la Chine 1% et la Russie 1%.
Washington est également encore perçu comme étant la puissance économique qui soutient le plus le développement du continent. Selon le rapport, 79% des leaders interrogés citent les Etats-Unis comme étant le partenaire économique le plus impliqué dans le développement de leurs pays, contre 78% pour la Chine, 63% pour le Royaume-Uni, 61% pour la France, 21% pour la Russie et 20% seulement pour l’Afrique du Sud.
Rappelons que l’Afrique souffre d’un déficit d’infrastructures (routes, chemins de fer, électricité…) Ce déficit infrastructurel constitue un blocage à l’expansion du commerce certes, mais également à l’accès aux soins, pour ne citer que ces deux exemples.