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Protection du patrimoine routier : Des amendes pour les automobilistes en surcharge

Les routes en terre les plus impactées sont celles situées dans les zones d’exploitation forestière, notamment dans le département du Nkam, une partie de la région de l’Est dans laquelle des routes nationales sont fortement impactées du fait du non-respect des barrières de pluie en saison pluvieuse.

D’après l’article 7 de la loi du 27 avril 2022 portant protection du patrimoine routier national au Cameroun, la charge maximale à l’essieu ne doit pas excéder certaines limites. 13 tonnes pour des véhicules à un essieu ; 21 tonnes pour les véhicules à deux essieux ou essieu tandem ; 27 tonnes pour les véhicules à trois essieux ou essieu tridem et 50 tonnes à l’ensemble routier. Malheureusement, ces mesures gouvernementales ne sont pas respectées par les automobilistes.

Selon Michel Innocent Mbem, directeur de l’entretien et de la protection routier, les routes en terre les plus impactées sont celles situées dans les zones d’exploitation forestière, notamment dans le département du Nkam, une partie de la région de l’Est dans laquelle des routes nationales sont fortement impactées du fait du non-respect des barrières de pluie en saison pluvieuse.

Les dérives sont considérables : l’anarchie des emprises de la route, le non-respect des charges par les transporteurs, le non-respect des barrières de pluies, la destruction des équipements routiers et toute autre forme d’incivisme et de vandalisme. Le gouvernement à travers la loi de finances 2023 a décidé de sanctionner ces automobiliste hors la loi.  

Au niveau des stations de pesage, les sanctions sont seront appliquées en fonction de chaque catégorie de véhicule. Au ministère des Transports (Mintransports), on indique l’infraction ne s’arrête pas avec le paiement mais avec le délestage. Aussi bien au Cameroun qu’au Gabon, les grumiers sont présentés comme de gros destructeurs du patrimoine routier, à cause des lourdes charges qu’ils transportent.

Afin de réduire l’impact négatif du transport du bois sur la route, les autorités publiques ont instauré la limitation des tonnages et installé des stations de pesage pour veiller au respect de cette mesure. Depuis 2019, l’impact de la limite de poids maximale de 23 tonnes signifie que seuls 20 mètres cubes de bois lourds tels que l’azobe, l’okan, le debema, l’ovangkol et le padouk peuvent être chargés par camion. Auparavant, les camions transportaient 30 et parfois 40 mètres cubes.

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