Ils ont été primés le 8 novembre 2022, à Ayos au cours d’une cérémonie présidée par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce.
La caravane de paiement de la prime qualité aux producteurs de cacao a fait escale hier, à Ayos après Monatele la semaine dernière, dans la Lekie. C’est le deuxième arrêt d’une série de 97 étapes, pour cette seconde phase de paiement, comptant pour les campagnes cacaoyeres de 2018-2019 et 2019-2020. Les récipiendaires du Nyong et Mfoumou empochent 79,2 millions FCFA au total, dont un peu plus de 52 millions FCFA pour la ville d’Ayos.
Il y a plus d’un an, les producteurs d’Ayos recevaient 38,282 millions FCFA pour leurs efforts dans la production du cacao de qualité. Rémunération comptant pour la campagne 2017-2018. Pour les saisons prises en compte en cette seconde phase, la localité s’en sort avec un peu plus. Preuve que ce bassin de production se porte plutôt bien.
Le Nyong et Mfoumou est en accord avec les bonnes pratiques ce qui justifie son bon rendement à la fois et en quantité et en qualité. La production du département est au-delà d’1 million de tonnes. Des résultats qui placent le bassin au 4e rang sur le plan régional (Centre) et 7e sur le plan national. Ayos « berceau de la modernisation du cacao » contribue efficacement à relever l’image de l’origine Cameroun. Pour un total de 1 833 bénéficiaires dans le département, Ayos compte 1 110 pour une prime estimée à un peu plus de 52 millions FCFA. Les 700 autres bénéficiaires venant de la localité de Kobdombo ont reçu 27 millions FCFA.
Baptisée « Paul Biya », elle est plus une prime d’incitation aujourd’hui qu’une prime de soutien. À tous les retardataires, le Ministre du Commerce recommande une forte implication. « Tous ceux qui n’ont pas reçu aujourd’hui, mettez-vous au travail pour que la prochaine fois vous soyez parmi les bénéficiaires ».
Une idée partagée par le représentant des producteurs qui demandent à ses frères cacaoculteurs de se joindre à eux (coopératives), afin de pouvoir bénéficier de la prime car « individuellement, les quantités seraient insuffisantes pour la commercialisation ». L’expérience d’Ayos prouve selon le Mincommerce que « nous sommes définitivement sur la bonne voie, cette voie-là qui va conduire la fève du Cameroun vers les cimes de l’excellence mondiale ».
