Le 21 mai 2024, le Contrat de Désendettement et de développement (C2D) a tenu la 16ème session de son Comité d’Orientation et de suivi (COS-C2D). La rencontre était co-présidée par Louis Paul Motaze, ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, et Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun. Occasion de passer en revue l’exécution à date des programmes du 3ème C2D notamment les projets Capitales Régionales, AFOP, Acefa, Drainage fluvial, chèque santé.
« Le programme Acefa a accompagné plus de 285 000 exploitations familiales agropastorales. Quant au programme Afop, il a permis de former près de 17 000 jeunes des territoires ruraux dans les métiers agropastoraux et halieutiques. Les villes se sont considérablement métamorphosées grâce au Programme Capitales Régionales. Que ce soit à Garoua, à Bertoua, ou à Bafoussam, les routes en béton compacté au rouleau facilitent la mobilité urbaine pendant que les infrastructures marchandes et les parcs à loisirs permettent non seulement l’épanouissement des populations, mais également l’accroissement des revenus propres aux communautés urbaines bénéficiaires » a déclaré Louis Paul Motaze.
« Tout le montant du C2D était de 967 milliards FCFA. A date, nous avons déjà dépensé à peu près 777 milliards FCFA » a martelé Berthe Jeanine Tsafack, coordinatrice du Stade-C2D. A travers le programme C2D, la France accompagne le Cameroun dans sa lutte contre la pauvreté et pour son développement. « Je me suis déplacé sur le terrain, j’ai vu plusieurs réalisations. Je sais maintenant que le C2D ce n’est pas simplement des chiffres sur un tableau excel, ce sont des réalisations pratiques. Ce sont des sourires des femmes, d’enfants. Nous devons consolider les résultats déjà obtenus et surtout préparer l’après C2D. Nous sommes dans la phase de fin de ce projet et l’idée c’est de préserver l’esprit du C2D et de faire en sorte que pour tout ce qui relève de la coopération franco-camerounaise, on puisse garder ça comme un trésor, comme un capital qui puisse nous permettre de pouvoir poursuivre demain avec d’autres outils, d’autres instruments pour le développement du Cameroun et le bien-être des populations ».