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Extrême-Nord : Le gouvernement nomme les responsables du plan spécial de reconstruction

L’acte de nomination a été signé le 4 novembre 2022, par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Le 4 novembre 2022, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute a signé un texte portant nomination des responsables devant assurer la bonne marche du plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord, initié par les pouvoirs publics depuis septembre 2021.

Suivant le document, il s’agit d’Alhadji Magra Massaou, coordonnateur du Programme spécial de reconstruction et de développement de la région de l’Extrême-Nord. Un autre décret fait de Madjadoumbaye Jérémie, le coordonnateur adjoint. Ces nominations arrivent cinq mois après la création de ce programme et plus d’un an après l’annonce de cette initiative.

En effet, c’est en date du 28 septembre 2021 qu’un Programme spécial de reconstruction et de développement de la région de l’Extrême-Nord a été annoncé par le gouvernement. Interpellé sur la question à l’Assemblée nationale par une députée, deux mois plus tard, le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Paul Tasong, avait déclaré que ce programme n’est pas encore prêt. « Le document-cadre, qui a été validé à l’issue d’une réunion présidée par le Premier ministre le 28 septembre 2021, est structuré autour de trois composantes opérationnelles, pour un coût global de 1 810 milliards FCFA », avait-t-il expliqué.

Il a fallu attendre jusqu’au 24 mai 2022 pour voir ledit plan formaliser par un décret de création signé du Premier ministre. De ce document, l’on apprend que « le Programme a pour mission principale le relèvement socioéconomique de la région de l’Extrême-Nord, en assurant pour une paix durable, la coordination et le suivi de l’exécution des projets d’investissement du Plan présidentiel de reconstruction et de développement de la région de l’Extrême-Nord ». Le programme va ainsi « assurer la reconstruction des infrastructures détruites par Boko Haram et achever les chantiers abandonnés, développer les infrastructures pour assurer la relance des activités socioéconomiques, accompagner les populations pour le développement de leurs activités socioéconomiques et renforcer la résilience aux changements climatiques ».

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