(Leconomie.info) – C’est l’une des informations contenues dans le discours du chef de l’État à la nation le 31 décembre 2022.
La crise du Covid-19 et surtout la guerre Russie-Ukraine ont entrainé les effets négatifs de la dépendance du Cameroun vis-à-vis des marchés internationaux. Outre les produits alimentaires, notamment les céréales et les oléagineux, la dépendance en matière de carburants a eu des impacts négatifs sur l’économie locale.
Face à cette situation, le président de la République a commandé une étude en vue de scruter toutes les options permettant de stabiliser les prix « à leur niveau actuel », et à « préserver le pouvoir d’achat des consommateurs ».
Cependant, pour préserver les équilibres budgétaires du pays et poursuivre la mise en œuvre de sa politique de développement, l’État songe à revoir les prix des produits pétroliers : « il est de plus en plus évident que notre pays, comme bien d’autres en Afrique et ailleurs, ne pourra pas indéfiniment échapper à un réajustement des prix des produits pétroliers », a-t-il alerté.
Près de 700 milliards de Francs CFA au titre des subventions pour les carburants
Pour garantir l’approvisionnement régulier du marché domestique en produits pétroliers et en gaz domestique, « il a fallu augmenter le volume des subventions publiques, au prix d’importants efforts budgétaires ». C’est ainsi qu’au cours de l’année 2022, près de 700 milliards de Francs CFA ont été dépensés par le Trésor Public au titre des subventions pour les carburants et 75 milliards de Francs CFA pour le gaz domestique, apprend-on.
Rappelons que pour éviter une situation de crise liée à la conjoncture actuelle, le gouvernement camerounais avait décidé de supporter au travers de la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH), l’excédent induit par les différentes crises. Objectif, soutenir le pouvoir d’achat des Camerounais.