(Leconomie.info) – Dans un entretien, la présidente du Conseil d’administration du Rapec dresse le bilan de l’organisation qu’elle dirige et fait des projections.
Quel est aujourd’hui le profil des membres du Rapec ?
Le Rapec est une association qui compte à ce jour, à peu près 205 membres. Ces membres sont des entrepreneurs et des aspirants entrepreneurs. Je suis plutôt satisfaite parce que pour cette assemblée générale, on attendait près de 35 personnes. Mais on s’est retrouvé à plus de 80 dans la salle. C’est dire que les membres sont plutôt curieux et enthousiastes.
Quel bilan faites- vous de l’année qui s’achève ?
Pour l’année 2022, on a financé les entrepreneurs à hauteur de 105 millions de FCFA. Dans le Rapec, on a créé ce qu’on appelle les rencontres mensuelles du Rapec, qui se font tous les mois… On se retrouve soit à Yaoundé, soit à Douala pour discuter de nos problématiques, faire du coaching et accompagner davantage des entrepreneurs. Comme bilan aussi, nous avons ce partenariat que nous avons avec Advans Cameroun, depuis le 1er décembre 2022. C’est ce partenariat qui nous permet aujourd’hui de donner du financement à nos entrepreneurs, pouvant aller jusqu’à 230 millions de FCFA par projet. Nous avons aussi un partenariat avec GS1 Cameroun pour les codes-barres. Nous voulons des entrepreneurs qui ont des produits de qualité, qui respectent certaines normes, qui ont une certaine traçabilité. C’est pour cela qu’on a établi le partenariat avec GS1. Aussi, il faut souligner que nous travaillons désormais main dans la main avec le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, le ministère du Commerce, le ministère de la Jeunesse… Globalement, on a 165 membres qui ont été véritablement accompagnés.
Quelles sont les perspectives pour 2023 ?
Pour 2023, le premier objectif c’est vraiment de financer tous nos membres. Nous voulons donner l’accès au financement à tous nos membres. L’autre objectif est de travailler à faire des femmes, des entrepreneures. Parce que nous nous sommes rendu compte que les femmes ne s’y intéressent pas. Au Rapec par exemple, sur 205 membres, nous avons à peine 85 femmes. Nous sommes en train de mettre en place des programmes, pour accompagner davantage ces femmes-là à les rendre davantage entrepreneures. Pour l’année qui a commencé, nous voulons aussi avoir des entreprises formalisées. C’est vraiment l’un de nos objectifs phares.
Propos recueillis par François Gaël Mbala