Après le Cameroun et le Gabon, c’est au tour de la Guinée équatoriale d’adopter l’utilisation des compteurs prépayés dans le cadre de la gestion de l’énergie électrique. Cette décision s’inscrit dans une série de réformes visant à améliorer la gestion de l’approvisionnement en électricité et à rationaliser la consommation d’énergie dans le pays. Il s’agit d’une réforme
En clair, il s’agira de réaliser une phase pilote qui va couvrir 1 400 mètres sur le réseau électrique national avec l’installation de près de 2 000 compteurs prépayés. Si elle s’avère concluante, le gouvernement prévoit passer à un déploiement national d’ici fin 2025, à la place des compteurs mécaniques et électroniques actuellement utilisés.
Les compteurs prépayés permettent de mieux gérer la consommation d’électricité, ce qui peut aider à réduire les pertes financières liées à l’impayé des factures d’électricité. Cela est particulièrement important dans un contexte où le pays cherche à améliorer sa rentabilité et à assurer la viabilité de ses entreprises publiques dans le secteur énergétique.
Avec les compteurs prépayés, les consommateurs doivent payer à l’avance pour leur consommation d’électricité. Cela permet une gestion plus transparente et plus équitable des ressources, en évitant des situations d’impayés qui affectent la santé financière des sociétés d’électricité.
Ces dispositifs permettront également d’étendre plus facilement le réseau électrique et de couvrir de manière plus équitable les zones rurales ou moins accessibles où la gestion des paiements peut être plus complexe.
L’adoption des compteurs prépayés en Guinée équatoriale représente une réforme stratégique dans la gestion de l’énergie. Elle permet de renforcer la transparence, la responsabilité des consommateurs, et la rentabilité du secteur énergétique, tout en ouvrant la voie à des améliorations dans d’autres secteurs essentiels pour le développement économique du pays.