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Recrutement à la Beac : Les ministres des Finances de la Cemac suspendent le processus

Ils étaient réunis à Yaoundé le 6 octobre 2022 selon Jeune Afrique.

Un concours à polémique. Celui du recrutement des agents d’encadrement supérieur, à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). De nombreuses irrégularités auraient été perçues lors du déroulement, au Cameroun et au Gabon. A l’issue d’une rencontre à Yaoundé le 6 octobre 2022, le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) ont décidé selon Jeune Afrique d’arrêter le processus. Un cabinet d’audit sera d’ailleurs recruté à cet effet apprend-t-on, pour y voir plus clair. « Président de l’Umac, mais également du Conseil d’administration de la Beac, Hervé Ndoba, l’argentier centrafricain remporte donc le bras de fer qui l’opposait depuis plusieurs semaines au gouverneur, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli » écrit Jeune Afrique.

 Bienvenu Marius Roosevelt Feimonazoui, directeur général du contrôle général de la Beac après le concours avait en effet relevé plusieurs dysfonctionnements. « Initialement prévues pour débuter  à 9 heures dans l’ensemble des six pays et Paris, les épreuves ont finalement commencé à 13 heures et 15 minutes au Cameroun et à 11h et 50 minutes au Gabon. Dans les autres pays, les horaires de début ont été respectés. Dans le cas du Cameroun, il apparaît que les copies des épreuves n’étaient pas disponibles dans les délais prévus et que les photocopies de ces dernières aient été effectuées, le jour même, dans des conditions ne garantissant ni leur confidentialité ni leur exhaustivité. Ainsi par exemple, jusqu’à 19 heures passées, les épreuves relatives à la monétique  n’avaient toujours pas débuté », relevait  Bienvenu Marius Roosevelt Feimonazoui, dans une correspondance adressée à Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC.

Toujours au Cameroun, les salles de classes du centre d’examen étaient dépourvues d’éclairage. Ce qui aurait contraint les candidats à utiliser leurs téléphones portables pour s’éclairer, outils pourtant interdits dans ce concours. Au Gabon, outre les horaires non respectées, certains candidats auraient été admis à concourir sans document d’identité valide. Par ailleurs, 13 de la trentaine des candidats admis à l’écrit seraient des proches d’Abbas Mahamat Tolli. Le reste constitué entre autres, des parentés des personnalités de la sous-région.

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