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Paul Onono : « Nous voulons parvenir à une sursouscription de l’Emprunt Obligataire de la Bdeac »

(Leconomie.info) - Le directeur général de Contacturer Capital revient sur l’objectif du Roadshow organisé dans le cadre de l’emprunt obligataire de la Banque de développement des Etats de l’Afrique Centrale. Cette institution entend lever 50 milliards de FCFA pour la première phase de son programme de 100 milliards de FCFA.

La cérémonie de lancement de l’emprunt obligataire multi-tranches de la Bdeac a eu lieu à Brazzaville, à Douala, à N’Djamena, à Malabo et ce 11 mars simultanément à Yaoundé et à Bangui.  Quel est l’objectif de cette initiative ?

Contacturer Capital figure parmi les arrangeurs et chef de file de l’emprunt obligataire de la Bdeac. Nous avons lancé le roadshow depuis le 4 mars 2024 à Brazzaville, ensuite le 5 mars à Douala, le 7 à N’Djamena, le 8 à Malabo, et ce 11 mars, nous avons présenté l’opération simultanément à Bangui et à Yaoundé. La cérémonie de présentation de l’opération s’achèvera le 13 mars 2024 à Libreville au Gabon. Ce sera la dernière étape. 

 L’objectif de cette tournée en effet est de présenter les caractéristiques de cet emprunt obligataire aux investisseurs, et dire aux épargnants, aux personnes physiques et morales qui ont la capacité de souscrire, qu’au-delà des comptes d’épargne qui rémunèrent à 2,5% et les bons de caisse qui rémunèrent à 3%, il y a des opérations qui peuvent impacter leur quotidien directement.

Nous présentons aux investisseurs cette opportunité de placement qui rémunère mieux que les actifs traditionnels que sont les comptes d’épargne et le bon de caisse.

Peut-on avoir un bilan des souscriptions à date ?  

En termes de bilan de souscription, nous pouvons dire que nous sommes déjà au-delà de 80%. Mais notre objectif et comme l’a rappelé le président de la BDEAC (Dieudonné Evou Mekou Ndlr), c’est de voir une sursouscription, pour confirmer le statut de la Bdeac comme émetteur de référence de la Cemac notamment par son actionnariat qui est composé de 1/3 par la Beac, des États de la Cemac, des États partenaires tels que la France, le Maroc.

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