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La BAD va inaugurer son bureau régional pour l’Afrique Centrale à Yaoundé

(Leconomie.info) - La cérémonie y relative aura lieu le vendredi 12 avril 2024.

La cérémonie sera présidée par Joseph Dion Ngute, Premier ministre. A ses côtés, Marie-Laure Akin-Olugbade, vice-présidente du Groupe de la BAD chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, représentant le président de la Banque africaine de développement.  L’événement est prévu le 12 avril prochain à Yaoundé.

L’accord de siège entre la Cameroun et la BAD a été signé en juillet 2019. Un choix qui ne s’est pas fait au hasard. En effet, le Cameroun est le poumon économique de l’Afrique Centrale.

Le nouveau bureau va couvrir sept pays au total. Outre les six de la Cemac (le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad), il implique également la République démocratique du Congo (RDC).

« En ouvrant un siège régional pour l’Afrique centrale, le Groupe de la Banque africaine de développement se rapproche de ses États membres de la région pour renforcer la qualité du dialogue et augmenter l’empreinte de ses opérations. Sa présence lui permet de renforcer la collaboration avec les autres partenaires de développement bilatéraux et multilatéraux, les institutions sous-régionales, ainsi qu’avec les acteurs clés des secteurs public et privé et de la société civile afin d’obtenir plus de convergence et d’impact », indique le communiqué de la BAD.

Au 1er avril 2024, le portefeuille actif des opérations de la BAD en Afrique centrale est évalué à 2,49 milliards de dollars, pour 26 opérations. Ces dernières qui s’exécutent actuellement dans le cadre du Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR-AC) 2019-2025.« Le Groupe de la Banque africaine de développement est un partenaire majeur pour le développement des pays de l’Afrique centrale au regard de sa contribution significative à la stabilité macroéconomique, et dans bien d’autres domaines ». Parmi lesquels, le développement des infrastructures régionales, de transport, d’énergie, des chaînes de valeurs, des technologies de l’information et de la communication et à l’intensification du processus d’intégration régionale et de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine.

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