11 indicateurs ont été considérés au total. Ils s’appliquent notamment aux procédures aux frontières applicables aux produits entrant ou sortant d’un pays dans le cadre des échanges internationaux. Suivant les critères il s’agit de : la disponibilité des informations ; implication de la communauté des commerçants ; décisions anticipées ; procédures de recours ; redevances et impositions ; simplification et harmonisation des documents ; automatisation des procédures aux frontières ; rationalisation des procédures aux frontières ; gouvernance et impartialité; coopération interne entre diverses agences à la frontière; et coopération transfrontalière entre les différentes agences à la frontière.
Dans le rapport « OECD Trade Facilitation Indicators – Monitoring Policies up to 2025 », L’Afrique subsaharienne affiche les meilleures performances en matière de facilitation des échanges commerciaux de 2022 à 2024.
Selon l’Agence Ecofin, le taux de progression moyen de l’Afrique subsaharienne entre la période 2020-2022 et celle 2022-2024 s’est établi à 6,5%, représentent ainsi le niveau le plus élevé à l’échelle planétaire. Pour les autres régions, le Moyen-Orient & Afrique du Nord suivent avec un taux de progression moyen de 4,7%, devant la région Amériques et Asie-Pacifique (4,4% pour chaque région) et la région Europe et Asie centrale (3,1 %).
En termes de performances, Maurice reste en tête des économies les plus performantes de la région. L’Ile devance ainsi l’Afrique du Sud, le Kenya, le Sénégal, le Rwanda, le Botswana, le Bénin, le Cameroun, la Namibie et la Tanzanie. Le Cameroun se retrouve ainsi dans le top 10 des pays les plus performants, sur les 39 concernés par les indicateurs de l’OCDE en matière de facilitation des échanges commerciaux.
Les pays les plus réformateurs quant eux sont la Sierra Leone, l’Ethiopie, le Rwanda, la Namibie, la Zambie, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, la Gambie et le Bénin.
En gros, 69% des pays concernés dans la région, ont amélioré leurs performances pour ce qui est de la rationalisation des procédures aux frontières, alors qu’un pays sur deux a amélioré ses performances dans les domaines de la coopération interne entre diverses agences à la frontière et de la disponibilité des informations