La promotrice du Salon international hybride Psao, dédié aux produits et services inspirés de l’Afrique et l’outre-mer revient sur les enjeux de l’événement qu’elle organise à Douala du 1er au 2 juillet 2022.
Vous organisez du 1er au 2 juillet 2022 à Douala, la deuxième édition du salon des produits et services inspirés de l’Afrique et de l’Outre-Mer. De quoi s’agit-il et quels sont les objectifs de cet événement ?
Le salon international hybride PSAO est un salon dédié aux produits et services inspirés de l’Afrique et l’outre-mer. Nous avons à cœur d’atteindre 4 objectifs principaux : valoriser l’excellence et l’innovation de nos talents ; accompagner les entreprises dans le rehaussement de leurs standards commerciaux ; créer un réseau fiable et sécurisé entre les différents intervenants (dirigeants, acheteurs, investisseurs, business Angels) afin de pérenniser les échanges et faciliter les implantations territoriales de ceux-ci en créant des liens avec les institutions locales. Il n’est pas superflu de rappeler que le salon se déplace chaque année dans un pays d’Afrique ou de l’Outre-mer différent.
Qui est concerné par ce salon ?
Pour élargir notre champ d’action et donner de grandes chances de réussite au plus grand nombre, nous ciblons prioritairement :
– Les opérateurs économiques en quette de visibilité et de marchés intra-africain ou international, qui proposent des produits/services Afro ou, ayant un impact considérable sur l’économie africaine locale et présentant une forte valeur ajoutée en termes d’innovation et de sécurité sanitaire.
– Les petites entreprises ou micro-entreprises, toujours en quette de visibilité et de nouveaux marchés, qui proposent également des produits/services d’exceptions, mais dont le pouvoir d’achat nécessite d’exposer en groupement. Pour cette catégorie, nous avons prévu des groupements de 10 entreprises sous les labels des institutions représentatives locales ou internationales, officiellement reconnues tels le GICAM, le GIPEC, le FOFE-AC, l’APME, l’ECAM pour ce qui est du Cameroun, pays dans lequel nous avons déposé nos valises pour cette seconde édition.
– Les porteurs de projets innovants en recherche de financement. Pour cette catégorie, nous avons lancé un appel à manifestation qui nous permettra de sélectionner les meilleurs projets et de permettre par la suite aux porteurs de ceux-ci de pouvoir pitcher devant des potentiels investisseurs et business Angels.
Comment faire pour y participer ?
Pour y participer en tant que conférencier, investisseur, business Angels, exposant, il vous suffit d’aller sur le site internet de l’événement www.salonpsao.com puis dans la rubrique indiquée afin de renseigner les informations importantes et télécharger la documentation y afférentes.
Il est prévu des récompenses à la fin de cet événement. Peut-on en savoir plus ?
Pour cette seconde édition, nous avons prévu de récompenser les exposants qui auront brillé par leur innovation. Le jury composé de trois éminentes personnalités, toutes spécialistes reconnus dans leurs domaines d’expertises, et dont les noms ne seront dévoilés que le jour-j pour des raisons d’impartialité et de confidentialité, se chargera de rendre publics les résultats. Un certain nombre de prix sont prévus. Nous décernerons le PRIX DE L’ENTREPRISE LA PLUS INNOVANTE.
Ce prix sera bien évidement un ensemble constitué d’un trophée aux emblèmes de l’événement, d’un diplôme, d’un accompagnement spécifique en fonction du besoin du lauréat et d’une cagnotte dont le montant sera dévoilé après l’arrêt complet des collectes de candidature d’exposant.
Il est également prévu un second prix dénommé PRIX PUBLIC. Il s’agit des votes récoltés auprès du public pendant les deux jours que durera l’événement, et qui sera la résultante de leurs expériences et ressentis auprès des différents panelistes et des produits/services qu’ils auront proposés.
Vous avez rencontré le mercredi 4 mai 2022, les responsables du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat dans le cadre de la préparation du salon. Peut-on avoir la quintessence de vos échanges ?
Ce fut une rencontre fructueuse et riche, car nous avons développé plusieurs points indispensables pour aider concrètement les entrepreneurs et opérateurs économiques locaux à se déployer. Nous avons tout d’abord abordé le point sur la nécessité de transmettre aux entrepreneurs du secteur de l’agro et d’agribusiness les process incontournables nécessaires à la rentabilité de la production et à la sécurité sanitaire. Il s’agit des deux éléments clés pour prétendre à un investissement pérenne. Il a aussi été question de mettre en commun les techniciens des organismes compétents tels l’IRAD, le MINADER, le MINRESI, l’ANOR et le LANACOME avec les spécialistes du domaine en diaspora.
De même, nous avons planché sur la mobilisation et la sensibilisation de tous les acteurs et organismes en liens avec les TPE/PME pour faire de cet événement une vitrine de l’excellence et de l’innovation.
Le ministre Achille Bassilekin III, par une note, a confirmé son accord de haut patronage de l’organisation de cette seconde édition les 1er et 2 juillet à Douala. C’est donc très satisfait que nous sommes sortis de ces échanges.
Quels sont les personnes qui sont vos bras séculiers dans ce projet ?
J’ai la chance d’être soutenu à bout de bras par des collaborateurs qui voient aussi grand que moi pour l’Afrique et l’Outre-mer. Chacun, dans son domaine de prédilection, ne ménage aucun effort pour jouer sa partition. Nous constituons une équipe solide forte, ambitieuse, et déterminée à regarder dans la même direction. Toute seule, je ne pouvais pas conduire un projet aussi immense à bon port. C’est le lieu pour moi de remercier Dogad DOGOUI, Chairman de Africa SMB Forum, Pr. Bertin Léopold KOUAYEP, Directeur de l’école supérieur de commerce et de gestion (ESCG), Jean-Célestin EDJANGUÉ journaliste – conférencier, Hilaire SOPIE ,communicateur, Heinrich WELLS, informaticien, Boris NGUEMJO statisticien, Paterne HAOUSSOU, community management, et Davy NDJENKO, ingénier génie civil.
Nous continuons à nous mobiliser, conscients du fait que chacun d’entre nous est un maillon fort de la chaine de notre réussite.
