Nommés le 5 mai 2025 par le président Oligui Nguema, les membres du nouveau gouvernement gabonais ont pris leur fonction le 8 mai dernier à l’issue du premier conseil des ministres. Alors que le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Henri-Claude Oyima, dirigeant historique du groupe financier gabonais BGFI Holding reste à la supervision des activités dudit groupe comme l’avait souligné un communiqué de la banque, des voix se sont levées pour dénoncer une nomination « en contradiction avec l’article 71 de la Constitution gabonaise » et qui « contrevient au règlement de la Cemac, dès l’instant où il a accepté d’être ministre, il faut qu’il quitte la BGFI ».

Le vendredi 9 mai 2025, lors d’une assemblée générale ordinaire de BGFI, l’homme d’affaires est sorti du silence. Conscient des la réglementation en vigueur et soucieux de laisser le groupe qu’il pilote depuis 40 ans dans la stabilité, Henri-Claude Oyima a annoncé qu’il préparait un départ méthodique et structuré : « On ne quitte pas une maison qu’on a bâtie depuis 40 ans du jour au lendemain. Ce serait irresponsable. On ne saute pas d’un avion en plein vol. Il faut amorcer un atterrissage progressif, maîtrisé. Des clients sont là parce que c’est moi. Des collaborateurs aussi. Je me dois de garantir une continuité en douceur, pour éviter tout choc ou instabilité. », a-t-il déclaré.

La barre de 120 milliards FCFA de résultat net consolidé franchie en 2024

En effet, au 31 décembre 2024, le total de bilan consolidé du Groupe BGFI s’établit à 5 951 FCFA milliards, en progression de 12% rapporté au 31 décembre 2023. La situation nette s’est renforcée de manière constante d’année en année à 710 milliards FCFA, grâce à l’amélioration des résultats et à une politique prudente de la distribution des dividendes. Le ratio de solvabilité s’affiche à 20%. Les dépôts de la clientèle s’élèvent à 3 883 milliards de FCFA, en hausse de 17% par rapport à 2023. 

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