Le Ministre du Commerce a présidé hier à Djoum, la cérémonie de distribution des primes aux cacaoculteurs.
La production va crescendo. Après une période morte dans les années 1990, la culture du cacao reprend effectivement en 2012 dans l’arrondissement de Djoum, département du Dja et Lobo. Présente lors de la première phase de distribution des primes qualité, la localité revient cette fois-ci avec une cagnotte plus élevée. Pour le compte de la campagne 2017-2018, les producteurs ont perçu 13 millions FCFA tandis que pour cette édition, ils bénéficient de 37 millions FCFA environ.
D’année en année le tonnage de cacao produit à Djoum a augmenté. Entre 2018 et 2022, elle est passée de 530 tonnes à 1070 tonnes, avec un pic de 1236 tonnes lors de la campagne 2020-2021. Un tableau plutôt reluisant que les producteurs comptent améliorer davantage.
Chose possible si les cacaoculteurs venaient à abandonner les mauvaises pratiques. Selon le représentant des producteurs, la pauvreté de ces derniers a favorisé le coxage et les ventes nocturnes de cacao. Par ailleurs, le bassin se caractérise également par le vieillissement des planteurs et des plantations. Ainsi sollicite-t-il auprès du gouvernement, un renforcement du programme « New génération », du Conseil inter-professionnel du Cacao et du café ( CICC).
Pour une meilleure commercialisation du cacao, les producteurs de Djoum demandent la construction d’un magasin central et d’un magasin secondaire pour le stockage, des formations pour les producteurs ainsi que la construction d’un centre excellence car, les producteurs entendent « faire mieux ».
Pour les campagnes valorisées pour ce second tour de distribution des primes, ce sont au total, 1 400 producteurs de cacao qui seront rémunérés dans le Dja et Lobo, pour 50 120 320 FCFA. L’arrondissement de Djoum s’en tire avec 685 bénéficiaires.
