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Amélioration des conditions de vie des producteurs : Le Cameroun disposé à rejoindre la plateforme Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana

C’est une plateforme de producteurs africains, née en mars 2018 à Abidjan et dont l’objectif affiché est de contrôler les cours mondiaux de la fève.

Selon l’information contenue sur le site investiraucameroun.com, le Cameroun et le Nigeria sont disposés à rejoindre cette plateforme de producteurs africains. En s’affiliant à cette plateforme, l’objectif du Cameroun est de faire partie des pays qui contrôlent les cours mondiaux de la fève. Ces prix sont actuellement fixés depuis Londres, alors que le produit provient majoritairement des plantations africaines.

L’objectif de l’Iccig est de pouvoir user du statut de producteur majoritaire, pour influencer le prix des fèves sur le marché. De manière à permettre aux producteurs de tirer le meilleur parti de leur labeur, dans un milieu où  le Ghana et le Cameroun fournissent au marché mondial environ 75% des fèves de cacao.

Au cours de la campagne cacaoyère 2021-2022, qui s’est théoriquement étendue du 1er août 2021 au 15 juillet 2022, le Cameroun a produit et commercialisé 295 163 tonnes de fèves au total, selon les données compilées par l’Office national du cacao et du café (Oncc). Le cacao fait partie des principaux pourvoyeurs de recettes d’exportation au Cameroun. Au premier semestre 2021, par exemple, les ventes de fèves brutes de cacao ont pourvu au Cameroun 13% de ses recettes d’exportation, classant ce produit de rente au 2e rang, derrière les huiles brutes de pétrole (39%), selon les données de l’Institut national de la statistique (INS).

Investiraucameroun.com rappelle également que les données de l’Organisation internationale du cacao (Icco), souvent citées par le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, révèlent que le chiffre d’affaires annuel de l’industrie cacaoyère mondiale culmine à 100 milliards de dollars américains. Sur cette enveloppe, seulement 2 milliards de dollars, soit 2%, reviennent aux producteurs. Les chocolatiers se taillent la part du lion avec 35% du chiffre d’affaires, tandis que le reste revient aux industries de broyage et aux transporteurs.

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