(Leconomie.info) – Ces espaces censés assurer aux entreprises les meilleures conditions d’exercice de leurs activités tardent à être viabilisés.
Définies comme des espaces d’accueil d’activités économiques qui ont pour vocation d’offrir un ensemble d’infrastructures et de services qui assurent aux entreprises les meilleures conditions d’exercice de leurs activités, les Zones économiques spéciales sont répandues dans les pays en développement. Ces dernières permettent aux décideurs politiques d’attirer les investissements directs étrangers et à améliorer les taux d’exportation et de création d’emplois. Au Cameroun, les modalités de création et de gestion de ces espaces sont régies par le décret présidentiel du 17 avril 2019.
Le projet est inscrit dans le programme de relance économique du Cameroun. Cependant, il peine à décoller. Comme dans la plupart des pays africains, les Zones économiques spéciales existent, mais leurs performances restent très en deçà des objectifs, notamment en termes d’industrialisation, d’attraction des investissements privés directs étrangers (IDE) et de création d’emplois.
En matière de ZES, le Cameroun figure parmi les pays africains avec le plus grand nombre de Zones économiques spéciales, avec 9 zones recensées (données 2023). Parmi elles, celle d’Edéa dans la Sanaga Maritime, où le gouvernement ambitionne d’ériger une zone économique spécialisée dans la 1ère et 2ème transformation du bois en meubles, contreplaqués et biomasse. Toujours dans la transformation du bois, une autre ZES est prévue à Bertoua, dans la région de l’Est. Le Cameroun avait ciblé…Cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article