Fluidité des échanges commerciaux : Encore des choses à faire en zone Cemac

Il faut fluidifier les échanges commerciaux entre le Cameroun et les autres pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac). C’est ce qui ressort en substance de l’audience tenue le 20 novembre 2024 à Yaoundé, par Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, ministre en charge des Transports (MinT) avec la délégation de la Cemac, conduite par le Commissaire chargé du département du marché commun.

A l’issue des échanges, il ressort qu’il faut mettre l’accent sur la libre circulation des personnes et des biens en insistant sur les pratiques anormales qui entravent son effectivité au sein de la sous-région à l’instar de la corruption.

Entre autres difficultés qui entravent la libre-circulation de la fluidité, l’on note que les connexions routières sont insuffisantes, les liaisons fluviales, souvent inopérantes, et relier deux capitales de la Cemac par les airs demeure compliqué. Les billets d’avion coûtent chers et les tentatives de création d’une compagnie sous-régionale se sont soldées par un échec. La mutualisation des flottes nationales pourrait être une solution.

Le membre du gouvernement n’a pas manqué de rappeler l’importance de cette brigade qui a pour mission de surmonter les contraintes liées aux échanges transfrontaliers et mieux faire appliquer la réglementation sur le terrain. Le Cameroun enregistre néanmoins des avancées en termes de facilitation des échanges, particulièrement la lutte contre les tracasseries issues des multiples postes de contrôles clandestins.

A date, les statistiques font état de 124 postes de contrôles routiers sur les corridors Douala-Kribi-Garoua-Boulaï et Garoua-Boulaï-Kousseri-Bogdibo entre mai et juin 2019. Puis 30 postes de contrôles routiers entre les villes de Douala et Mora en passant par Kribi, Garoua-Boulaï et Touboro en août 2024.

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