Le Gabon ambitionne de moderniser la gestion de ses finances publiques dès 2026. C’est dans ce cadre que Henri-Claude Oyima, Ministre de l’Economie, des Finances, de la dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère, a présidé le 10 novembre 2025, la deuxième réunion du Comité de pilotage du Système Intégré de gestion des Finances publiques (SIGFIP). Il était question d’examiner l’état d’avancement de ce projet, spécifiquement sur le module 1, premier jalon devant être livré le 15 décembre 2025. Le SIGFIP en effet, permettra de centraliser l’ensemble des paiements fiscaux, non fiscaux et douaniers sur une plateforme unique de l’Etat, adossée au trésor public.

Au terme de la réunion présidée par Henri-Claude Oyima, il ressort que parmi les fonctionnalités développées à date et devant être déployées à compter de janvier 2026 figurent : la centralisation des recettes (impôts et Douanes), l’exécution des dépenses budgétaires (fonctionnement, investissement et dette), la gestion des marchés publics et l’exécution des recettes non fiscales.

Offrir la visibilité en temps réel sur les flux de trésorerie

De nombreux bénéfices sont attendus de la plateforme unique de télépaiement des recettes publiques, que le Gabon s’apprête à mettre sur pied. L’on cite notamment : la rationalisation de la chaîne de la dépense et la simplification des obligations des contribuables, la visibilité en temps réel sur les paiements en cours, le rapprochement bancaire automatisé et la génération de la quittance unique par le Trésor, ce qui devrait accroître la fiabilité du recouvrement et la transparence budgétaire. Aussi, le SIGFIP constituera un outil de travail commun pour les agents des impôts, du Trésor public et des Douanes, ce qui devrait favoriser une meilleure coordination entre ces structures.

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