L’établissement s’étend sur 12 hectares, dont la moitié est exclusivement dédiée aux activités pédagogiques. Spécialisé dans la menuiserie ainsi que la transformation animale et végétale, le centre a pour mission de renforcer l’accès des jeunes à des formations qualifiantes, en phase avec les besoins réels du tissu économique local. Au mois de novembre dernier, le CFM accueillait déjà une vingtaine d’apprenants.

Le site se compose de dix bâtiments modernes comprenant des salles de classe, des espaces techniques, des aires de production, des magasins et des ateliers spécialisés (transformation, maintenance, ébénisterie, affûtage et aciérie), sans oublier le bloc administratif et une cafétéria. Si la réception technique a déjà eu lieu, les équipements des différents ateliers sont actuellement en cours d’acheminement pour une livraison finale prévue en ce mois de décembre 2025.

Modalités d’apprentissage et perspectives

Avec une capacité d’accueil de 200 places, le centre propose des formations initiales et continues. Celles-ci sont dispensées sur 12 mois, alliant théorie et pratique selon les besoins, et sont accessibles sous plusieurs formats : présentiel, distanciel, cours du jour, du soir ou alternance. Les coûts de scolarité oscillent entre 250 000 et 500 000 FCFA selon les filières.

L’accès est ouvert aux candidats de niveau 3ème ou 4ème, ainsi qu’aux titulaires du CAP, du BEPC ou ayant le statut d’ouvrier qualifié. Serge Letina, l’un des premiers apprenants, témoigne dans les colonnes de l’hebdomadaire : « J’ai choisi la filière opérateur en transformation et conservation des produits végétaux parce que l’accès à la matière première est facilité à l’Est. De plus, les opportunités sont nombreuses dans ce domaine. »

Dynamiser l’économie rurale

Alors que les travaux affichaient un taux de réalisation de 98 % en novembre, la réception globale est attendue pour cette fin d’année 2025. L’objectif stratégique de ce projet soutenu par le C2D est de dynamiser le secteur de la transformation professionnelle et l’économie rurale, tout en permettant aux apprenants d’acquérir des compétences immédiatement exploitables sur le terrain.

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