A l’issue de la 5ème revue des accords avec le Cameroun au titre de la Facilité élargie du crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (Medc), le Conseil d’administration Fonds monétaire international (FMI), a approuvé le 20 décembre 2023, un nouveau décaissement au profit du pays. Il s’agit d’une enveloppe de 45 milliards de FCFA . Ce qui porte ainsi à près de 345 milliards de FCFA les fonds déjà mis à disposition par le FMI, dans le cadre de ce programme économique et financier.
Outre cela , le Conseil d’Administration du Fonds a également approuvé la prorogation de douze mois dudit programme, afin d’approfondir les réformes structurelles engagées et d’adresser d’autres problématiques émergentes à l’instar de la réduction des risques liés au changement climatique. << Cette prorogation s’accompagne d’un accès ades ressources supplémentaires, pour permettre au Gouvernement de disposer de marges budgétaires additionnellesà l’effet de mener à bien ces réformes. Cela traduit. à n’en point douter, la confiance que les partenaires techniques et financiers continuent d’accorder aux politiques publiques impulsées par le Chef de l’Etat et mises en œuvre par le Gouvernement, dans le cadre de la poursuite de notre stratégie nationale de développement2020-2030>>, précise Yaouba Abdoulaye, ministre délégué auprès du ministre des Finances (Minfi) dans le communiqué.
Les accords au titre de la FEC et du Medc faut-il le rappeler, s’articulent autour de 5 piliers. Il s’agit d’atténuer les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie tout en garantissant la viabilité budgétaire et extérieure ; renforcer la bonne gouvernance, la transparence et le cadre de lutte contre la corruption ; accélérer les réformes budgétaires structurelles pour moderniser les administrations fiscale et douanière, accroître les recettes, améliorer la gestion des finances publiques, renforcer l’efficience des investissements publics et réduire les risques budgétaires associés aux entreprises publiques ; renforcer la gestion de la dette et garantir que celle-ci reste à un niveau viable ; et conduire des réformes structurelles pour accélérer la diversification économique, accroître la résilience et l’inclusion du secteur financier et promouvoir l’égalité entre les sexes et le verdissement de l’économie.