Le 19 janvier 2025 était la date annoncée au ministère des Travaux publics, pour l’achèvement de l’aménagement de la pénétrante Est de la ville de Douala, en sa phase 2. Cet itinéraire de 9 km sur le corridor Douala-N’Djamena, affiche au 6 mai 2025, un taux d’exécution globale de 89%. Comme défi à relever, la pose de la couche de roulement. L’objectif du projet étant fluidifier la circulation sur le Corridor.
La consommation des délais sur ce chantier est estimée à 90%. L’objectif de l’entreprise MAG SARL, cocontractant de MAGIL dans la réalisation des travaux routiers, « est d’achever la mise en œuvre de la couche de base et les autres prestations, pour entamer l’exécution de la couche de roulement et la signalisation », indique-t-on au Mintp.
Dans le détail, les données actualisées font état de ce que « la couche de fondation est réalisée dans les sens 1 et 2 sur 8,400 km et 8,480 km et la couche de forme est exécutée dans le sens 1 à 8,560 km et dans le sens 2 à 8,620 km. La couche de base en grave bitume est exécutée dans le sens 1 sur 7,130 km et dans le sens 2 sur 7,630 km. Pour ce qui est de la pose des caniveaux, dans le sens 1 et dans le sens 2, on note un linéaire de 8670 km exécuté. Les bordures réalisées dans le sens 1 couvrent 7,630 km et dans le sens 2, elles sont réalisées sur 7,300 km ».
Concernant la mise en œuvre des séparateurs en béton armé, 5780 ml ont été exécutés dans le sens 1 et 5070 ml dans le sens 2. Sur les voies alternatives, les travaux « avancent » également. Sur l’itinéraire École publique Yatchika – Carrefour ARI, les travaux sont exécutés à 28%. Les travaux liés à la construction de l’ouvrage de Japoma quant à eux, vont démarrer avec l’achèvement des études d’exécution qui sont en cours.
L’aménagement de la deuxième phase de l’entrée a fait face à des difficultés dans sa réalisation. Malgré la mobilisation des entreprises, le chantier n’avançait pas au rythme escompté du fait de la non libération du site par Razel (premier contractant) qui a remplacé Magil, la non-considération de certains travaux du lot chaussée, l’approvisionnement en gazoil, le non-paiement des décomptes, les pluies et le problème d’exonération fiscale, entre autres.
Démarrés depuis 2021, les travaux de phase 2 ainsi que les aménagements connexes sont financés par Standard Chartered Bank de Londres pour 88,9 milliards FCFA et SCB Cameroun, pour un montant de 10,1 milliards FCFA.