(leconomie.info) – Le résultat est du rapport de l’ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Cameroun), paru en décembre 2022.
Pour le compte de l’année 2020, le secteur extractif au Cameroun tient enfin ses comptes. L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Cameroun vient de rendre public le rapport ITIE comptant pour l’exercice susmentionné. D’un aperçu général, la contribution du secteur au budget de l’Etat est en baisse de 23,97%, par rapport à 2019.
Hydrocarbures, premiers contributeurs au budget de l’Etat
Seulement 535,18 milliards de FCFA ont été générés pour l’Etat en 2020, par le secteur extractif. Un an plus tôt pourtant, les revenus budgétaires s’élevaient à 703,91 milliards FCFA, soit une baisse de 23,97%. Toute chose justifiant la baisse en 2020 des transferts de la SNH-Mandat au Trésor public.
En effet, l’impact de la Covid-19 sur les activités pétrolières et gazières a fortement contribué à cette décadence des transferts. Au cours de l’année évaluée, 321,37 milliards de FCFA ont été transférés alors qu’en 2019 la cagnotte était lourde de 471,53 milliards de FCFA. La différence est de 31,85%.
En termes de participation au budget de l’Etat, les hydrocarbures tirent la barque avec un total de 490,79 milliards de FCFA représentant 91,71% du total des recettes budgétaires générées par le secteur extractif en 2020.
« En termes de flux, les transferts de SNH-Mandat qui proviennent principalement du « Profit Oil » et des participations de l’État dans les projets pétroliers sont les premiers contributeurs avec 60,05% du total des revenus budgétaires provenant du secteur extractif suivis de l’IS pétrolier et des droits de transit (Cotco) qui représentent respectivement 22,35% et 6,88% des recettes extractives », peut-on lire dans le rapport. Le pétrole brut quant à lui représente l’essentiel de la production et de l’exportation du secteur extractif au Cameroun.
Le rapport présente également une variation, notamment, sur la contribution du secteur extractif à l’emploi. Comparativement à 2019, les contributions du secteur extractif au PIB nominal, aux revenus budgétaires et aux exportations ont diminué. Respectivement, elles valent 1,74%, 1,90% et 8,44% en 2020 par rapport à 2019.
