Il s’agit de la 17eme reconstruction des ressources du fonds africain de développement (FAD). L’événement va réunir les représentants internationaux des pays partenaires au développement du FAD et la haute direction du Groupe de la Banque africaine de développement du 11 au 13 mars 2025.
La prochaine reconstitution des ressources du Fonds africain de développement se fera pour plusieurs raisons. D’abord, elle va permettre d’accroître les investissements dans des infrastructures « de qualité, durables et résilientes au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’eau et de l’assainissement, des infrastructures de santé et dans d’autres secteurs », selon la Banque africaine de développement.
Ensuite, ladite reconstitution des ressources va soutenir également le Guichet d’action climatique du Fonds, afin d’aider les pays les plus vulnérables d’Afrique à faire face aux impacts disproportionnés du changement climatique sur le continent.
Le Fonds africain de développement est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement. Il aide les pays africains éligibles à renforcer leurs capacités économiques, à réduire la pauvreté et à stimuler le développement économique et social. Les partenaires au développement internationaux reconstituent les ressources du Fonds tous les trois ans. Ils sont représentés lors des discussions sur la reconstitution des ressources par leurs plénipotentiaires au sein du Fonds africain de développement.
L’empreinte du FAD est perceptible au Cameroun dans plusieurs domaines. Le Fonds africain de développement finance à hauteur de 17,97 millions de dollars américains, le Cameroun et le Tchad pour renforcer les efforts de stabilisation du bassin du lac Tchad, région en proie depuis plusieurs années à une crise sécuritaire et l’une des plus affectées au monde par les effets des changements climatiques.
Le 21 février 2025, le président de la République a habilité le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du Territoire (Minepat), à signer un accord de prêt avec le Fonds africain de développement, pour le financement du Programme d’appui au secteur des Transports phase IV (PAST-4), pour la reconstruction du corridor Douala-N’Djamena. Le montant à recouvrer est de 8,028 milliards FCFA.