(Leconomie.info) – Plusieurs raisons expliquent cette situation qui constitue un manque à gagner important pour l’industrie locale de l’imprimerie.
50 éditeurs sur 56 agrées sont obligés de se tourner vers l’étranger (Inde, Chine, Afrique du Sud, Turquie notamment) pour imprimer les manuels scolaires. Ce qui constitue selon le Dacc un « manque à gagner important pour l’industrie locale de l’imprimerie ».
En effet, ce secteur d’activité demeure handicapé par la persistance de la taxation en dépit de la ratification par le Cameroun de l’accord de Florence et du protocole de Nairobi. Ces conventions exonèrent le manuel scolaire de toutes taxes (droits de douane, TVA et autres taxes). C’est le 15 mai 1964 que le Cameroun a adhéré à l’Accord signé en Florence le 17 juin 1950, pour l’importation d’objet de caractère éducatif, scientifique ou culturel.
« Nous encourageons le secteur privé en demandant à l’Etat d’intervenir lorsqu’il n’est pas intervenu. Je citerai par exemple le cas du cluster des imprimeries de Douala. Il s’agit des imprimeurs de Douala quoi se sont réunis pour créer une imprimerie qui fabrique le manuel scolaire. Il s’agit d’un marché très important de près de 15 millions de livres par an. Malheureusement, il est imprimé à l’étranger. Pourquoi ? Parce que le papier quand il est importé, il subit des taxes… Cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article