L’Association internationale de développement (IDA), le guichet concessionnel du groupe de la Banque mondiale, a accordé un crédit de 68,5 millions de dollars, soit un peu plus de 41 milliards de FCFA au Gabon pour accélérer la transformation numérique.
La décision a été approuvée le 2 janvier 2024 par le Conseil d’administration de l’institution financière internationale à Washington. « La transformation numérique est au centre de la transformation économique et sociale du pays depuis une dizaine d’années. Cela est essentiel afin de promouvoir les opportunités pour tous les citoyens et résidents gabonais. L’opération bénéficiera aux individus et aux entreprises en améliorant l’accessibilité financière et la qualité des services publics », a expliqué Selon Cheick Kante, Directeur des opérations pour le Gabon.
Selon le communiqué publié par le bureau de la Banque et consulté par notre rédaction, ce financement est destiné au « Projet Gabon numérique ». Ledit projet a pour objectif d’accélérer l’adoption de services publics numérisés et d’augmenter le nombre de personnes disposant d’un identifiant unique facilitant l’accès inclusif aux services publics.
Plus concrètement, il s’agira de promouvoir la création d’un environnement propice à l’accélération de la transformation numérique, en renforçant les fondements juridiques, réglementaires et technologiques de la protection des données, de la cybersécurité et de la sécurisation des échanges de données au sein du secteur public.
Par ailleurs, le projet contribuera également à moderniser les systèmes d’identité légale, y compris la numérisation du système d’enregistrement civil et la fourniture d’une identité unique pour faciliter l’accès de tous aux services publics.
En améliorant les systèmes d’identification légale et en les rendant facilement accessibles via une plateforme unique, les citoyens gabonais auront un meilleur accès aux services publics tels que la protection sociale, l’assurance maladie, les marchés publics et les systèmes d’information sur la gestion des ressources humaines.
De plus, il vise à remédier aux inégalités persistantes dans l’accès aux services publics, et plus particulièrement pour les groupes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, les personnes sans papiers, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les groupes autochtones, les populations déplacées, et autres.