Afrique centrale : Le projet PRICNAC évalue son impact après 4 ans de mise en œuvre - L'Economie - Actualité économique, Cemac, Afrique

Le projet Promouvoir la recherche, l’innovation et la culture numérique en Afrique centrale (Pricnac) fait son bilan. Financé conjointement par les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (480,5 millions de FCFA), et l’Union Européenne (2,7 milliards de FCFA), il organise depuis le 10 et ce, jusqu’au 14 mars 2025 à Douala, un atelier de capitalisation.

« C’est d’abord en quelque sorte, faire le bilan de ce que PRICNAC a fait pendant 4 ans, et regarder après, puisqu’il y a eu le financement de l’Union Européenne. Maintenant nous devons examiner comment nous pouvons, au niveau de l’Afrique centrale, pérenniser tout ce que PRICNAC a mis à notre disposition. C’est ça en gros, l’objet de la rencontre de ce jour », explique Edouard Ngamountsika, représentant du bureau national du Congo.

Dans le cadre de ce projet, 17 micro-projets sélectionnés en Afrique centrale, dans les domaines de la recherche et de l’innovation.  Les travaux de Douala, apprend-on, devront permettre entre autres de mettre en place un cadre propice à la dissémination de toutes les innovations conçues par les microprojets et de présenter le plan de réseautage, « outil indispensable à la pérennisation du projet ».

« Il y en eu dans l’ensemble, notamment au niveau de l’Afrique centrale, plus d’une dizaine de projets phares. Ce qu’il faut surtout retenir c’est qu’il y a eu des brevets. Parce que c’est une dimension que les gens ne mettent pas en valeur. Plusieurs brevets ont été déposés au niveau de l’OAPI. Donc cela veut dire que c’est un projet qui peut être pérennisé. Ce qu’il faut aussi ajouter c’est que le projet a permis d’aller très loin, au-delà des villes, toucher la femme rurale. La stratégie visait à leur apprendre plus sur ce qu’elles font déjà. Par exemple sur la 3D, c’est généralement des formations qui se font en bureau. Mais là on a montré aux femmes que ce n’est pas seulement ce qui se fait à Yaoundé. Parce que dans nos localités, les femmes ont aussi leur rôle à apporter », rajoute Edouard Ngamountsika.

Le Cameroun a tiré son épingle du jeu

Sur le plan national, plusieurs projets, issus du public et du privé décroché des financements dont les montant varient entre 98 millions et 118 millions FCFA. Au rang de ces bénéficiaires, l’Institut de recherche agricole pour le développement pour développer le Projet de développement des équipements agricoles intelligents, les Forêts et développement rural (Foder), l’École nationale supérieure polytechnique de Maroua.

À ceux-ci, il faut ajouter le Lean innovation numérique en Afrique centrale sous la supervision de l’École nationale supérieure des sciences agroindustrielles de Ngaoundéré, le projet de Résilience économique de la femme en univers sobre en carbone vers une croissance verte en Afrique centrale développé par l’École normale supérieure de Yaoundé ; ou encore le projet Économie d’énergie et procédés éco-responsables dans la production des infrastructures en Afrique centrale supervisé par Mission de promotion des matériaux locaux. La startup Cameroon Youth Tech Incubator et bien d’autres ont également bénéficié de financements.

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