Un atelier y relatif a été organisé du 21 au 24 février dernier à Douala, la capitale économique camerounaise. Les travaux ont également servi de prétexte à la Banque africaine de Développement (BAD), pour organiser une consultation des acteurs sur un projet en lien avec l’agriculture résiliente au changement climatique.
Dans l’optique de renforcer les capacités en finance climatique des acteurs issus des institutions nationales du secteur public et même privé, ainsi que des organisations de la société civile, la BAD a organisé un atelier de trois jours à Douala en février dernier. Plusieurs articulations, dont « les généralités sur les changements climatiques, les spécificités d’un projet climatique, les sources de financements climatiques au niveau national et international, le Fonds vert pour le climat (présentation générale, processus d’accréditation, processus de montage et de développement d’un projet recevable par le Fonds), les sauvegardes sociales et environnementales et le genre dans un projet soumis aux fonds climatiques », ont été passées en revue.
« Une première mouture d’un projet sur l’agriculture résiliente face au climat a fait l’objet d’échanges et de contributions afin d’en améliorer le contenu. Les participants ont également identifié une trentaine de projets en lien avec le climat. Ils ont entamé le processus de renseignement du formulaire de la note conceptuelle du Fonds vert pour le climat, mettant ainsi en pratique les connaissances acquises sur les modalités d’accès à ce fonds » peut-on lire dans le communiqué final de l’institution financière.
Au terme de ces échanges, le secrétaire général du ministère camerounais de l’Environnement, Paul Tchawa, n’a pas manqué de saluer la Banque africaine de développement et le Fonds pour les changements climatiques en Afrique, pour leur soutien à ce projet qui à terme, permettra renforcer la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) du Cameroun.
