(Leconomie.info) – Le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) entend faire un état des lieux et diagnostic de la régulation des marchés de gros au Cameroun.
Les travaux se feront pendant six mois et entrent dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (Patnuc). Le 17 avril dernier, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications a lancé un avis de sollicitation à manifestation d’intérêt, en vue de la sélection d’un consultant pour la réalisation de l’étude sur « la régulation efficace » des marchés de gros.
La mission a pour objectif principal, la réalisation d’une étude sur la régularisation des marchés de gros en général, en particularité la connectivité internationale et nationale par fibre optique, pour encadrer l’expansion du numérique au Cameroun.
De manière spécifique il s’agira de faire un état des lieux ainsi que le diagnostic de la régulation des marchés de gros, faire une analyse organisationnelle, technique, institutionnelle et opérationnelle de ces derniers. Par ailleurs, l’état des lieux de la connectivité nationale et internationale par fibre optique ainsi que des propositions de réforme de la régulation des marchés et de la connectivité par fibre optique, sont également attendus dans le cadre de cette mission.
Les intéressés ont jusqu’au 10 mai pour se manifester. Toutefois, ils devraient avoir une expérience « avérée » d’au moins 10 ans en matière de définition de cadre politique et réglementaire pour les communications électroniques et dans le domaine des télécommunications/TIC, dans « les pays émergents en voie de développement ». L’expérience devrait également être reconnue en Afrique subsaharienne et à l’international.
Le Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (Patnuc), a bénéficié d’un prêt de 100 millions de dollars de la Banque mondiale. Il a pour but d’accroître l’inclusion numérique et l’utilisation de solutions agricoles numériques par des petits exploitants agricoles. « Ce projet, avec son investissement dans la connectivité et les compétences numériques, soutient des interventions qui tirent parti des innovations numériques pour stimuler la croissance agricole, afin de contribuer en fin de compte à l’amélioration de la qualité des moyens de subsistance en milieu rural », nous indique le Minpostel.
