A l’occasion de la 52ème édition de la journée mondiale de l’Environnement célébrée le 5 juin 2025, Cameroon Railways (Camrail) concessionnaire du réseau ferroviaire du Cameroun, a ouvert les portes de sa direction générale aux hommes et femmes de médias de la capitale économique camerounaise. Les échanges de cette rencontre ont tourné autour de trois articulations phares à savoir : deux exposés déroulées sur les thématiques « le ferroviaire au service de l’environnement et de la société » et « la stratégie de Camrail pour une gestion écologique des traverses bois usagées ». La visualisation d’une vidéo d’imprégnation en atelier bois était également à l’ordre du jour.
Selon le bilan dressé par l’entreprise, il en ressort que chaque année, elle injecte à moyenne 400 millions de FCFA pour l’exécution des travaux sur les abords de la voie ferrée. Ce budget s’inscrit dans le cadre de la Politique de proximité des Populations riveraines de la voie ferrée (PDP), initiée depuis près de 25 ans par Camrail, pour marquer son engagement au service de la protection de l’environnement. Le projet vise à amener les populations riveraines, à s’intéresser à l’activité ferroviaire et à s’y impliquer, ceci en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie.
Ce montant déboursé annuellement, est distribué à 169 chefs de villages situés le long du réseau ferroviaire soit 2,3 millions de FCFA, pour la réalisation des travaux d’entretien des bâtiments dans les gars, les travaux de désherbage sur la voie ferrée et les travaux abattage, d’après Jean Bedim Nyamdi, assistant responsable du département environnemental et social à Camrail.
Lutter contre la pollution
Les activités ferroviaires au sein de Camrail sont encadrées par des procédures et codes opératoires visant à tout mettre en œuvre pour la protection de l’environnement. La contribution de l’entreprise en faveur de cette cause concerne principalement la lutte contre le réchauffement climatique. Un engagement que Camrail illustre dans sa politique environnementale à travers la dernière vague de 9 locomotives 3300, acquises auprès du constructeur américain General Electric, certifiées UIC 624 niveau 2. « Ces locomotives ont un pouvoir de pollution extrêmement faible contrairement aux précédentes. Les prochaines locomotives qui vont faire l’objet d’acquisition seront certainement plus performantes en matière de sécurisation et de protection de l’environnement », rassure Jean Bedim Nyamdi.
Outre la lutte contre le réchauffement climatique, l’exploitant du réseau ferroviaire national met également un point d’honneur sur la réduction de l’émission des gaz à effet de serre, en l’occurrence le gaz carbonique. L’entreprise se targue par ailleurs d’assurer la gestion des déchets et des productions diverses, la mise en œuvre des 3 Plans de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), la sensibilisation et la formation du personnel, la réduction progressive des traverses bois….