La phase opérationnelle du projet, prévoit le lancement de l’Appel d’offres pour le recrutement des entreprises en charge des travaux, au courant de l’année 2026.
Une autre étape franchie dans le cadre de la réhabilitation de la route Douala-Bafoussam, sur la nationale N°5. Les négociations relatives au financement dudit projet entre le Cameroun et la Banque islamique de développement, viennent d’aboutir à l’approbation d’un financement à hauteur de 212 350 000 euros, soit un peu plus de 139 milliards FCFA. Le financement, d’après le ministère des Travaux publics « va permettre de développer l’interconnexion entre les villes de Douala et de Bafoussam, à travers la réhabilitation de l’itinéraire concerné ». La phase opérationnelle du projet, prévoit le lancement de l’Appel d’offres pour le recrutement des entreprises en charge des travaux, au courant de l’année 2026.
L’enveloppe globale pour la réhabilitation de la route Douala-Bafoussam (217,8 km), est évaluée à 179,469 milliards FCFA. 10% du montant représentant les fonds de contrepartie de l’Etat du Cameroun, destinés à financer les expropriations, l’aménagement des routes communales et la construction d’infrastructures socioéconomiques. La BID a annoncé l’investissement de 660 millions de dollars (376 086 162 540,00 de FCFA), une cagnotte dans laquelle le Cameroun devait bénéficier de 138 milliards FCFA pour les travaux de réhabilitation de la route Douala-Bafoussam.
Le chantier sera divisé en 5 lots : Bekoko-Loum (50,8 km), Loum-Nkongsamba (49,3 km), Nkongsamba-Pont du Nkam (46,5 km), Pont du Nkam-Bafang (27,9 km) et Bafang-Bandja-Bandjoun (43,3 km). La réhabilitation de la route Douala-Bafoussam s’impose comme un impératif. La route est dans un état de délabrement avancé qui met en danger les usagers. Un niveau de dégradation qui mettant en péril l’activité économique.
Depuis l’adhésion du Cameroun en décembre 1974 (51 ans) à l’OCI, la coopération islamique a financé des projets d’une valeur supérieure à 514 milliards FCFA à travers ses institutions financières dont la principale est la Banque islamique de développement. Ainsi, le portefeuille actif de la BID au Cameroun comporte 19 projets dont 43,20% relèvent du domaine des transports.
