Protection de l’environnement : Depuis 2005, les USA ont débloqué plus d’un milliard en faveur du Cameroun
Le bilan a été dressé à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’environnement le 5 juin 2022.
De 2005 à ce jour, le gouvernement des Etats-Unis a investi plus de deux millions de dollars, soit plus de 1,2 milliard de FCFA, dans la protection de l’environnement au Cameroun. Il a accompagné le pays dans plusieurs projets en la matière et « continuera de s’associer au Cameroun pour la conservation, la gestion durable des forêts, la surveillance du climat et la poursuite des crimes contre la faune ».
La commémoration cette année était inscrite sous le thème « Une seule Terre ». Occasion pour le gouvernement des Etats-Unis de présenter quelques projets sur l’environnement où ils apportent du soutien au Cameroun. L’accompagnement est perceptible dans les institutions et les universités qui travaillent sur la conservation, la gestion des ressources naturelles et le changement climatique.
Dans la même veine, depuis 2011, « le Bureau du Gouvernent des Etats-Unis pour la protection des espèces aquatiques et de la faune, U.S. Fish and Wildlife Service, et l’Ecole de faune de Garoua travaillent ensemble pour intégrer les questions émergentes de conservation de la faune dans le programme d’études de l’école de formation ». En mars 2021, l’Ecole de Faune de Garoua a lancé un nouveau programme de cours sur les droits de l’homme et la conservation, financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), « afin de sensibiliser les praticiens actuels et futurs de la conservation sur l’impératif de protéger les droits de l’homme dans le contexte de la gestion des aires protégées ».
Dans ce compteur, l’on mentionne également l’investissement des USA sur la révision de la loi forestière, la conception et la mise en œuvre des directives sur la foresterie communautaire, le développement et la mise en œuvre de plusieurs guides sur la gestion des ressources forestières et le renforcement des capacités de la société civile et des organisations locales à but non lucratif par le biais de petites subventions. Sans compter le soutien à la lutte contre l’exploitation forestière illégale ainsi que la promotion et la surveillance de la couverture forestière par le biais du programme d’appui à l’alerte, Global Land Analysis and Discovery (GLAD), entre autres.