Selon la note de conjoncture mensuelle de la dette publique au Cameroun édition 2024, publiée par la Caisse autonome d’amortissement (CAA), sous réserve de l’actualisation des données par le (Contrat d’appui à la résilience des contrats de partenariat (Carpa) et les entités sectorielles concernées, le montant des investissements sous forme de Partenariat public privé (PPP) est de 4895,1 milliards de FCFA, soit environ16,6% du PIB à fin mars 2024. « Cette estimation ne prend pas en compte le financement du projet de construction de la voie ferrée reliant le Cameroun au Congo, échelonné sur plusieurs phases, et dont le coût global estimé à 5 400 milliards de FCFA, n’a pas été pris en compte », précise le document.
A cet effet, le document de 24 pages consulté par l’Économie fait savoir de façon concrète que, le portefeuille des PPP est constitué de quatre grandes formes de PPP. Il s’agit d’abord des PPP de type concessif, où la rémunération du partenaire privé provient des usagers de l’ouvrage ou du service qui couvrent 93% de ce portefeuille. Ensuite les PPP à paiement public dans lesquels la rémunération du partenaire privé est assurée par l’autorité contractante, selon la périodicité définie dans le contrat qui correspondent à 1,4% du même portefeuille. Et enfin les PPP à paiement mixte, qui combinent les deux formes de paiement supra-évoquées représentant 5,6% du portefeuille.
Le contrat de PPP faut-il le rappeler, est défini comme le contrat par lequel l’Etat, une CTD, un établissement public, une entreprise publique et toute autre entité publique confie à une entité privée, pour une période déterminée en fonction, le cas échéant, de la durée de l’amortissement des investissements ou des modalités de financement retenues, une mission globale.