(Leconomie.info) – L’enveloppe est composée de deux principales parts dont 547,5 milliards FCFA en Bons de trésor assimilables (BTA) et 430 milliards FCFA en Obligations de trésor assimilables (OTA).
Au cours de l’année 2025, le Trésor public gabonais va poursuivre sa stratégie de recherche des capitaux. A cet effet, le pays compte lever une enveloppe à hauteur de 977,5 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
L’enveloppe est composée de deux principales parts dont 547,5 milliards FCFA en Bons de trésor assimilables (BTA) de moins d’un an de maturité et 430 milliards FCFA en Obligations de trésor assimilables (OTA).Cette enveloppe est en hausse de 15% par rapport à l’objectif de 854 milliards de FCFA que le pays s’était fixé l’année dernière.
L’enveloppe escomptée servira à refinancer les prêts sur ce marché arrivant à échéance en 2025, mais aussi à financer des projets de développement prévus par le Plan national de développement pour la Transition.
Le Gabon rejoint le Cameroun et le Tchad dans la déclinaison des plans de financement annuel. En effet, le Cameroun prévoit un emprunt 1 130 milliards de FCFA et le Tchad de 400 milliards de FCFA. Il faut dire que cette année 2025, les pays de la Cemac vont se déployer dans un contexte particulier marqué par un resserrement de la liquidité sur le marché régional.
À cela s’ajoute la révision par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) des taux de pondération aux États qui va jusqu’à 100% pour certains pays. Cette mesure, qui vise à dissuader les banques à prêter aux États compte tenu de leur forte exposition au risque souverain, pourrait compromettre l’exécution des budgets des pays.
Rappelons que le marché des titres publics vise plusieurs objectifs : collecter davantage de ressources que dans le système des avances directes de la Banque centrale aux Trésors ; permettre aux entreprises et aux particuliers de souscrire à des instruments financiers rentables, peu risqués et liquides par le canal des institutions habilités ; permettre aux établissements de crédit de placer à des taux d’intérêt intéressants leurs liquidités oisives déposées à la BEAC.