Une seule transaction a fait écho à la Bvmc le 27 août dernier : 2 actions SCG-Re à 21 500 FCFA, pour une valeur globale de 43 000 FCFA, selon le Bulletin officiel de la Côte, consulté par L’Économie. Exactement comme la veille, la Société Commerciale Gabonaise de Réassurance a été le seul titre à bouger.

Avec une capitalisation de 12,9 milliards FCFA et un flottant de 20% (300 000 actions), SCG-Re pèse peu face à SOCAPALM (215 milliards FCFA). Pourtant, son dividende 2023 de 728 FCFA (rendement de 8,61%) et une croissance des primes acquises à 19,6 milliards FCFA (+11% vs 2022) séduisent. Son actionnariat Sunu Participations Holding (80%), avec le FGIS et la CNPS offre une stabilité rare. Le carnet d’ordres, avec 501 actions offertes (contre 503 la veille), montre un intérêt persistant, mais freiné par la faible liquidité de la BVMAC (flottant global de 14,6%). 

Toutefois, SCG-Re tire son épingle du jeu dans un secteur stratégique : la réassurance, qui absorbe les risques croissants en Afrique Centrale. Comparée à la BRVM, où des réassureurs comme WAICA Re captent des volumes significatifs, la BVMAC limite ce potentiel par des contraintes structurelles, renseigne Investir au Cameroun au premier trimestre 2025. Des outils comme les plateformes numériques de trading par exemple, pourraient amplifier l’élan de SCG-Re.

100 obligations ECMR 7,25% émergent à la BVMAC le 27 août 2025

Dans un marché obligataire figé, où les offres de la BDEAC (ex : 286 500 EBD06 4,7% NET) restent sans écho, une demande de 100 obligations ECMR 7,25% NET 2023-2031 à 99% du nominal fait surface. Cet intérêt pour une obligation camerounaise à long terme intrigue. 

L’ECMR 7,25%, émise en 2023, représente une part des 10,92 milliards FCFA d’encours obligataires étatiques camerounais (Rapport BEAC, 2025). Son rendement de 7,25% et sa maturité jusqu’en 2031 séduisent les investisseurs institutionnels, en quête de stabilité face à un marché actions anémique (43 000 FCFA échangés). Pourtant, cette demande reste modeste face à l’encours total de 1 402,7 milliards FCFA, dominé par les obligations étatiques (76%). Le manque de liquidité et la complexité des transactions freinent le marché, selon Investir au Cameroun. 

L’ECMR 7,25% pourrait ouvrir une brèche. Son horizon long terme attire les fonds de pension et assureurs, avides de rendements prévisibles. Si la BVMAC capitalise sur ce signal, les obligations à long terme pourraient devenir un moteur de croissance. 

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