Elles ont contribué négativement à la croissance du PIB, d’après l’Institut national de la Statistique qui a publié hier, les Comptes nationaux comptant pour l’année dernière.
Même si l’économie nationale connaît un regain d’activité en 2021, il faut reconnaître que les importations ont joué en sa défaveur. L’évolution est de 13,8% l’année dernière, contre 17,1% en 2020. 2,6 points de contribution au cours de l’année écoulée, soit une détérioration de 6,6 points par rapport à l’année d’avant où elle était positive, d’après les comptes nationaux récemment publiés par l’Institut national de la Statistique (INS).
Les importations par produit suivant les résultats, sont portées par les matériels de transport (49,9%), suivis des produits chimiques (43,2%), des produits de l’agriculture (23,2%), des produits du travail de grains (25,0%), des services de transport et entreposage (19,0%), des services financiers et d’assurances (7,6%) et des services professionnels,
scientifiques et techniques à 6,6%.
L’année 2021 a également été marquée par un bon comportement de tous les secteurs d’activité. Ainsi, du primaire au tertiaire en passant par le secondaire, on observe un regain de croissance. Le PIB réel est en progression de 3,6%, après 0,3% en 2020. «Ce regain est à mettre en lien avec la réouverture progressive des économies du monde, après une année 2020 difficile, et la reprise de l’activité économique dans les branches qui ont été les plus durement affectées par la crise », lit-on dans la publication de l’INS.
L’offre progresse, notamment dans les branches du tertiaire et du secondaire. La croissance dans le primaire étant essentiellement tirée par l’agriculture industrielle et d’exportation, la syviculture et l’exportation forestière. Au niveau de la demande par contre, l’évolution du PIB réel est marquée par le rebond des dépenses de consommation finale ainsi qu’une forte hausse des dépenses d’investissement, tant publiques que privées. « Le solde des échanges extérieurs de biens et services se détériore, du fait d’une hausse des importations plus importante que celle des exportations ».
D’après l’analyse, l’économie nationale devrait consolider sa reprise en 2022.Les perspectives restent du moins optimistes à l’INS notamment avec «un gain de profit que le pays pourrait tirer des nouvelles possibilités dans la production de pétrole et du gaz naturel, et l’achèvement de grandes centrales hydroélectriques ».