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Intégration régionale et développement en Afrique :  Les 10 propositions de Akinwumi Adesina

( Leconomie.info) Le président de la Banque Africaine de développement s’est exprimé jeudi dernier à Nairobi au Kenya.

Renforcer l’intégration régionale et le développement en Afrique. C’est l’objectif que vise le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), l’un des principaux bailleurs de fonds des pays africains. A cet effet, alors qu’il s’exprimait à l’occasion de la 3ème réunion des hauts responsables des institutions régionales, continentales et africaines de financement du développement qui s’est tenu du 27 au 31 mai 2024, le président du Groupe de la Banque, Akinwumi Adesina a lancé 10 idées novatrices. Ceci dans l’optique de répondre conjointement aux défis et opportunités liés à l’intégration régionale en Afrique. « L’intégration africaine est l’affaire de tous », a précisé Akinwumi Adesina dans son propos de circonstance.

Dans le détail, il s’agit de : renforcer les appuis au secrétariat exécutif de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) ; développer les corridors régionaux (routes, rails) qui sont fondamentaux pour l’intégration régionale et la mise en œuvre de la Zlecaf ;  développer les lignes de transport électriques ainsi que la production énergétique ; prendre en charge des jeunes à travers la création d’emplois grâce au développement du secteur manufacturier et agricole ; développer l’économie numérique y incluant l’intelligence artificielle (IA) et la création de datacenters (centres de stockage de données numériques) ; développer des zones spéciales agroalimentaires pour exploiter l’énorme potentiel agricole du continent, sixième pilier de sa vision.

A cela s’ajoute le développement du secteur manufacturier à travers la création de valeur ajoutée grâce aux industries de transformation ; le développement du paiement numérique ; l’investissement dans les Fintech et enfin le développement du marché de capitaux et l’institution d’un véritable marché aérien pour réduire les coûts exorbitants au niveau interafricain pour renforcer l’intégration régionale.

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