Le coût d’entrée des véhicules au Cameroun s’épaissit. Notamment, les voitures d’occasion. La Direction générale des Impôts (DGI) vient de saler la facture avec une nouvelle taxe : La TVI ou « Taxe de vérification à l’importation », entrée en vigueur depuis le 1er juillet 2025. Ce qui implique l’introduction de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux frais d’inspection et de contrôle et d’inspection, payés via la plateforme du Guichet unique du commerce extérieur (GUCE).

TVA incluse, la nouvelle taxe représente environ 30 000 FCFA (29 813 FCFA) et s’ajoute ainsi à la TVA de 19,25 % déjà en application sur la valeur d’un véhicule importé au Cameroun. Les frais couvrent non seulement la vérification effectuée par la Société Générale de Surveillance (SGS), mais aussi le contrôle d’identification obligatoire. Une mesure qui apparait à la fois comme un moyen pour l’Etat de renforcer le contrôle des importations des voitures d’occasion, mieux encadrer le parc automobile et surtout l’optimisation des recettes fiscales.

Le parc automobile camerounais est constitué de plus 96% de véhicules d’occasion. Bien que plus accessibles aux ménages moyens, il faut reconnaître que nombre d’entre eux arrivent avec des défaillances. En 2023, le ministère des Transports, avait annoncé vouloir interdire l’importation des véhicules légers de plus de 5 ans et des camions de plus de 10 ans.

En 2021 selon l’Institut national de la Statistique (INS), le Cameroun a importé 60 000 voitures d’occasion, pour 214 milliards FCFA. Ces automobiles, dont la plupart sont des véhicules d’occasion avec la majorité au-delà de 15 ans et « certains ayant dépassé leur durée de vie utile », ont des conséquences sur l’environnement, entre autres. Dans la loi de Finances 2017 par exemple, le gouvernement encourage à l’importation de véhicules âgés de moins de 10 ans, avec un abattement de 30% et une exemption des droits d’assises, entre autres.

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