Le 26 juillet, la fintech camerounaise Yunus SA, dirigée par son fondateur Jehu Ndoumi annonçait avoir été copté par le gouvernement gabonais, en qualité de « Groupe Développeur », chargé de la structuration opérationnelle du financement du Plan national de développement de la Transition (PNDT) du pays. Dans le cadre de cette opération, la startup financière camerounaise a annoncé avoir levé 5 milliards d’euros, soit environ 3 280 milliards de Fcfa sur le marché des capitaux et de la finance privée en faveur de la transition économique au Gabon, soit 78,8% du budget de l’Etat gabonais pour l’exercice 2024.

Cette information avait été abondamment relayée dans la presse camerounaise. Le quotidien gabonais L’Union, dans un article commis dans son site internet en daté du 27 août 2024, dément cette information, affirmant que le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi « n’a jamais apposé sa signature pour la validation de cette grande opération financière ».

« Le ministère de l’Économie indique, pour sa part, n’avoir… jamais donné son accord pour une telle opération. Mieux, elle affirme ne pas être au courant de cette opération », peut-on lire dans le journal.

D’après le service de communication du ministère de l’Économie, cité par notre confrère, il s’agit d’un « fake news ».

« Nous recevons tous les jours des propositions alléchantes de financement. Nous avons même été contactés dernièrement par un organisme qui nous a proposé de lever 10 milliards de dollars pour financer le PNDT. Concernant la supposée levée de 32 820 milliards de francs de cette fintech, nous ne sommes pas au courant de cette opération et nous n’avons jamais souscrit à cette opération », souligne le ministère dans les colonnes du journal L’Union.

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