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Evaluation : 324 899 entreprises en activités au Cameroun en 2021

Le chiffres dévoilé le 30 juin 2022 par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III au cours d’une réunion qu’il a animée à son cabinet.

L’estimation du stock des Petites et Moyennes entreprises en activité en 2021 au Cameroun, est de 324 899 soit 324 250 petites et moyennes entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, et 649 grandes entreprises. Ce chiffre a connu une augmentation par rapport à l’année d’avant, où l’on avait 289 428 entreprises.

En 2021, l’on a enregistré dans les centres de formalité de création d’entreprises 15 591 PME créées sur l’étendue du territoire, soit une croissance de 45,96%.

Toutefois, dans le secteur des organisations de l’Economie Sociale (OES), à l’exception des régions de l’Extrême Nord et du Sud-Ouest dont les résultats ne sont pas encore disponibles, l’on enregistre 2 052 entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, soit une baisse de 34,93% par rapport à 2020.

Les secteurs les plus prisés

Le secteur de l’agriculture occupe une place de choix avec 30,36% tandis que celui de la microfinance, situé au bas de l’échelle, représente les 3,17%. S’agissant des unités de production artisanales en 2021, les artisans enregistrés dans les bureaux communaux s’élèvent à 6 132 contre 7 482 en 2020, marquant une régression de 18,04%.

Les régions de l’Extrême-Nord (25,54%) et du Littoral (23,09%) sont en tête et celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont au bas de l’échelle (1,86% et 2,69% respectivement) pour ce qui concerne l’artisanat.

Le Cameroun présente le meilleur PIB en Afrique centrale

Pour les données sur la situation économique et environnementale des affaires autour des PMEESA en 2021, le taux de croissance du Produit intérieur Brut dans la zone Cemac présente en 2021 un taux de 3,5% contre 0,5 % en 2020, permettant ainsi au Cameroun d’occuper une place de choix parmi les Etats de l’Afrique Centrale.

Le Commerce extérieur

Au sujet du commerce extérieur en 2021, les exportations ont été chiffrés à 2 497,7 milliards de FCFA tandis que les importations s’élèvent à 3 723,9 milliards de FCFA, présentant une progression de part et d’autre, relativement à 2020 où l’on a enregistré 1 803,1 milliards de FCFA au niveau des exportations et 3 178,4 milliards de FCFA au niveau des importations, entrainant une balance économique de – 1 226,2 milliards de FCFA en 2021 contre – 1 375,3 en 2020.

L’inflation

Plusieurs secteurs et fonctions de consommation contribuent à l’inflation, avec en tête les produits alimentaires et boissons non alcoolisées ainsi que le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et d’autres combustibles ; et au bas de l’échelle les loisirs et la culture.

Par ailleurs, le taux d’inflation pour les produits locaux s’élève à 2,2% en 2021 contre 2,6% en 2020 et, pour les produits importés, à 3% en 2021 et à 2,4% en 2020. Pour le ministre des PMEESA, Achille Bassilekin III, ces résultats « ne traduisent pas véritablement la poussée que l’on aurait souhaité quoique l’accompagnement va se poursuivre pour accroître les entreprises du secteur secondaire impliqués dans des activités de transformation industrielles, de production des biens et services, et de consommation courante de façon à ce que ce soit une évolution de la valeur ajoutée manufacturière qui prédomine dans la structure de notre PIB, afin de faciliter le cheminement vers l’émergence si chère au chef de l’Etat son Excellence Paul Biya à l’horizon fixé ».

A la lumière de la stratégie de développement, l’accent a été mis et continuera de l’être sur les acteurs de trois secteurs clés, catalyseurs du développement des acteurs des unités de production industrielle. Tout d’abord, ceux du secteur agroalimentaire qui continueront de recevoir l’essentiel de l’attention du Minpmeesa afin de multiplier les unités de production dans ce secteur.

Ensuite, il faudra accentuer l’accompagnement et le soutien aux PME, acteurs de l’économie sociale et artisans du secteur de la confection du cuir et du textile, d’autant plus qu’à « la lumière de la matière disponible dans ce secteur, il y a une force d’extraction qui s’y déploie ». Enfin, le troisième pilier est celui de la transformation du bois.

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