Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essombla s’exprimant à l’occasion la première édition des Rencontres économiques du Cameroun, organisées par le Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam) les 26 et 27 février dernier, avait d’ailleurs annoncé que le gouvernement avait déjà trouvé un accord avec ce producteur indépendant d’électricité, sans donner plus de détails.

Dans un communiqué le 5 février 2025, en réaction à une information annonçant « l’arrêt définitif » de ses centrales thermiques de ses filiales locales KPDC et DPDC, Globeleq a réaffirmé « son engagement envers le Cameroun ».

« Globeleg (KPDC et DPDC) réaffirme son engagement envers le Cameroun et dément l’arrêt définitif de ses centrales. Pour donner suite à certaines informations relayées dans la presse, les entités Globaleq au Cameroun n’ont pas l’intention d’arrêter définitivement leurs centrales thermiques au Cameroun (…) Nous restons pleinement engagés à soutenir le secteur énergétique du pays et à travailler avec toutes les parties prenantes pour assurer une fourniture d’électricité stable et fiable. Toutefois, nous rappelons que la viabilité de nos opérations repose sur le respect des engagements financiers des différentes parties prenantes », a indiqué le top management dans un communiqué.

Toutefois, l’entreprise précise que des « discussions sont en cours avec les autorités compétentes afin de parvenir à une solution durable » qui garantisse la continuité de ses services dans le pays. « Globeleg réaffirme sa volonté de contribuer au développement énergétique du Cameroun et de collaborer avec l’ensemble des acteurs du secteur pour répondre aux défis actuels », peut-on lire.

Le Cameroun est régulièrement confronté à des délestages intempestifs, affectant les ménages et les activités économiques. Selon les acteurs du secteur de l’électricité, cette situation est due à un déficit de production d’électricité qui atteint parfois 100 MW par jour. Le barrage de Nachtigal, qui est presque à sa capacité production optimale ( 420 MW), n’arrive pas à résorber le besoin en électricité dont la demande demeure supérieure à l’offre.

La mise en marche des centrales thermiques de Dibamba et de Kribi joue un rôle essentiel dans la stabilisation du réseau électrique, permettant ainsi une reprise de l’activité économique.

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