Un guide a été élaboré et présenté à cet effet le 1er novembre 2022.
Les Collectivités Territoriales Décentralisées disposent désormais d’un Guide adapté qui promeut le Développement Local Inclusif (DLI). L’instrument juridique, apprend-on des sources officielles, vise l’inclusion des personnes handicapées dans l’élaboration, la gestion et la participation à la mise en œuvre des projets au niveau local.
« Dans un esprit de participation citoyenne, matrice d’action chère au ministère de la Décentralisation et du Développement local, le guide élaboré à travers le soutien du partenaire technique SIGHTSAVERS, vise à lutter contre les discriminations des personnes vivant avec un handicap. Mais aussi à outiller les élus locaux, dans la mise en œuvre du projet de participation des concernés à la vie publique et politique », indique le Mindevel sur sa page Facebook.
Cette cérémonie, notons-le, était présidée par le Secrétaire général de ce département ministériel, Fred Ebongue Makolle représentant du Ministre de la Décentralisation et du Développement Local, en présence des représentants de la ministre des Affaires sociales, de SIGTHSAVERS, de l’Inspecteur Général du Minddevel, du président des CVUC, des PTF, des élus locaux et un parterre de personnalités.
De mémoire, la loi du 24 décembre 2019 portant Code général des collectivités territoriales décentralisées donne aux communes la charge du développement local et consacre le principe de la participation citoyenne à l’action communale et régionale. Au Cameroun, les personnes handicapées représentent environ 15% de la population.
La loi n°2010 / 002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées définit en son article 2, le handicap comme « une limitation des possibilités de pleine participation d’une personne présentant une déficience à une activité dans un environnement donné », et la personne handicapée comme « toute personne dans l’incapacité d’assurer par elle-même tout ou partie des nécessités d’une vie individuelle ou sociale normale, du fait d’une déficience physique ou mentale, congénitale ou non ». Sans exception aucune et sans distinction ou discrimination, la personne handicapée doit jouir de tous les droits.