L’un des défis pour la mise en œuvre du Plan national de développement 2024-2028 en République centrafricaine, est la mobilisation des ressources. D’un budget estimé à 7 040 milliards de FCFA, le gouvernement est à l’œuvre pour le financer. Les ministres de l’Économie, Richard Filakota, et des Finances, Hervé Ndoba, ont d’ores et déjà initié des démarches.

Selon Radio France international (RFI), « ils comptent sur une série de réunions les prochains mois pour accélérer la mobilisation des ressources ». Notamment, le « caucus » des pays africains fin-juillet que la capitale centrafricaine accueillera en juillet 2025, « pour porter une voix unie auprès du FMI et de la Banque mondiale ».

Dans cette même lancée, le pays a obtenu le soutien du Maroc, qui va accueillir une table ronde au mois de juin 2025, ce qui devrait aider à attirer les investisseurs.

« Pour la concrétisation des ambitions fixées pour le PND, le défi réside désormais dans la mobilisation des financements nécessaires et la mise en œuvre efficace des interventions identifiées. Les efforts de mobilisation des ressources doivent donc explorer toutes les options, en commençant par le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques et la promotion des investissements privés, en s’appuyant sur les immenses ressources naturelles du pays », laissait-on entendre lors de la validation de cet ambitieux programme.

A en croire le ministre de l’Economie, Richard Filakota, l’accent sera mis sur les infrastructures et la transformation des ressources. Il s’agit des infrastructures routières, portuaires, les ports secs, les transports en général. A côté, et toujours selon RFI, il est question de doter le pays d’assez de sources d’énergie, afin de permettre aux potentiels investisseurs d’avoir de l’énergie pour travailler.

Le PND vient en remplacement du Plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix en Centrafrique (RCPCA), arrivé à échéance en décembre 2023. Couvrant la période 2024-2028, le Plan national de développement constitue le cadre de dialogue et de concertation avec les partenaires et comporte des stratégies visant à favoriser le renforcement de l’Etat de droit, de la sécurité et la paix sur tout le territoire national ; le développement du capital humain ; la création et le développement des infrastructures sociales et de soutien à l’économie ; la relance d’une croissance économique vigoureuses et la protection de l’environnement, a précisé le président, Faustin Archange Touadera.

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