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Des mesures financières et administratives pour juguler la grève des enseignants

Le président de la République, dans une correspondance datée du 9 mars 2022, a instruit une série de mesures dont trois financières et cinq administratives à l’endroit des ministres sectoriels visant à stopper le mouvement d’humeur engagé par le personnel enseignant depuis le 21 février 2022.

Sur le plan financier, Paul Biya instruit le ministère des Finances, de procéder au paiement à partir du moins de mars 2022, du complément salarial mensuel versé aux enseignants « titulaire ou non de décret d’intégration », qui perçoivent encore les 2/3 de leur salaire et de l’indemnité de non logement due aux enseignants qui n’en perçoivent pas.

De même, le président de la République, demande au ministre des Finances, d’épurer à compter du mois de mai, ceci de façon progressive, en tenant compte de l’antériorité des promotions, les rappels relatifs de non logement et au complément salarial dus aux enseignants.

Et enfin de procéder au paiement échelonné, à compter du mois de juin 2022, des rappels relatifs aux avancements et reclassement des enseignants.

Sur le plan administratif, peut-on lire dans la lettre du secrétaire général à la présidence de la République qui porte les « très hautes instructions du chef de l’État », le ministre la Fonction publique et de la Réforme administrative devra « systématiser la constitution des dossiers d’intégration des enseignants avant la fin de leur formation, par les intéressés et les institutions auxquelles ils sont affiliés.

Aussi, le Minfopra doit désormais veiller en relation avec les universités d’Etat compétentes, aux dépot systématique dans les délégations régionales ou aux services centraux de son département ministériel, le cas échéant, des dossiers d’intégration des lauréats des ENS et ENSET.

Dans la foulée, le chef de l’Etat invite Joseph Lé à traiter en urgence, les dossiers d’intégration déjà recensés au sein de son département ministériel et de faire le point exhaustif sur ceux qui sont en instance au Minesec et au Minedub.

Pour finir, Paul Biya demande au ministre de la Fonction publique non seulement de dématérialiser les procédures de traitement des dossiers d’intégration, mais aussi de la simplifier.  

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