Les membres du Conseil d’administration de l’Agence des normes et de la qualité se sont réunis à un double conseil, le 20 juin 2025 à Yaoundé. Il s’agissait de la 33e session ordinaire et de la 18e session extraordinaire de l’Anor. Des travaux au cours desquels d’importantes résolutions ont été prises, en vue d’un meilleur fonctionnement de l’Agence.
A l’ordre du jour de la 33e session ordinaire, l’examen et l’arrêt des comptes des comptes financiers clos au 31 décembre 2024, l’examen et l’approbation du projet annuel de performance au cours du même exercice. Des travaux qui se tiennent au moment où « l’Anor doit plus que jamais par le passé faire preuve de rigueur et de discipline dans le respect des règles prescrites par le régime financier de l’Etat », a souligné Mohamadou Bayero Fadil, président du Conseil d’administration l’Anor, dans son mot liminaire.
La session extraordinaire à son tour, a traité des questions plus importantes « qui ont été débattues pour certaines à huis clos, et qui demandaient des discussions intenses entre les administrateurs, ce qui a permis de parvenir ensemble aux résolutions qui vont permettre à l’agence de repartir de plus belle », précisé Georges Mendouga, administrateur, représentant du ministère des Finances au Conseil d’administration de l’Anor. Pour lui, ces assises se sont soldées par des résolutions conséquentes, notamment au niveau du budget.
Dans un contexte où d’autres missions ont été à assignées l’Agence, il est important pour elle d’avoir assez de ressources, tant la ressource humaine que financière. Ainsi, le budget pour l’exercice 2025 en cours a été revu à la hausse et porté à 15,8 milliards FCFA, alors qu’il représentait 14,4 milliards FCFA en 2024. Des ressources devant lui permettre d’atteindre ses objectifs.
Parmi ses nouvelles missions, l’Anor est désormais autorisée à effectuer des descentes dans les marchés pour contrôler la qualité des produits dans un contexte où des marchandises qui y sont vendues sont frelatées, des produits de contrebande et de contrefaçon. « Il est question que l’Anor monte en puissance pour combattre tous ces fléaux et permettre de protéger le consommateur », a défendu l’Administrateur.